L'ONG suédoise "Association de Défense des Séquestrés Sahraouis à Tindouf" (ADESETI) a appelé, samedi, à l'octroi du Rafto Prize 2002 de l'organisation des droits de l'Homme en Suède aux sahraouis qui ont souffert des affres des prisons du "Polisario" à Tindouf, en Algérie. L'ONG suédoise "Association de Défense des Séquestrés Sahraouis à Tindouf" (ADESETI) a appelé, samedi, à l'octroi du Rafto Prize 2002 de l'organisation des droits de l'Homme en Suède aux sahraouis qui ont souffert des affres des prisons du "Polisario" à Tindouf, en Algérie. Dans un communiqué rendu public à Stockholm, dont copie est parvenue à MAP-Madrid, l'ADESETI invite le jury de ce prix à prendre en considération, dans le choix des lauréats de ce prix, le cas des sahraouis qui ont péri dans les prisons du "polisario" ou furent victimes de la répression de la part de ses dirigeants qui les ont privés des droits les plus élémentaires à une vie digne durant de nombreuses années. L'ONG suédoise, déclarée récemment d'utilité publique, cite le cas de Khalihena Sejab, ex-directeur du "Croissant Rouge Sahraoui", qui a été emprisonné de 1978 à 1992 pour avoir dénoncé pour la première fois les détournements par la direction du "Polisario" des aides humanitaires, de Mahjoub Salek, alias Zafat, un des fondateurs du "Polisario", qui fut emprisonné et torturé durant plusieurs années pour avoir dénoncé les méthodes des tortionnaires, ou Mohamed Sidahmed, exécuté arbitrairement en 1982 par le "Polisario". L'ADESETI cite également le cas des 200 sahraouis morts dans les prisons de Tindouf ou ceux qui portent encore sur leur corps les séquelles de la torture physique ou morale. L'ONG suédoise cite d'autre part le témoignage de Baba Mustapha Sayyed, ex-représentant du "Polisario" à Paris (frère de Louali Sayyed, fondateur du Polisario) qui reconnaît l'existence de centaines de sahraouis exécutés sommairement par le "Polisario", ainsi que celui de l'ex-conseiller de Mohamed Abdellaziz, l'ambassadeur Ehmadou Suelam, qui est interdit de quitter le territoire algérien pour avoir désapprouvé publiquement la violation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.