La Fondation ONA vient de conclure une convention avec la Fondation de l'Instituto de Empresa, une école de management espagnole assez cotée. Objet : établir un pont de collaboration et de recherches en matière de management de diversité. Depuis un moment déjà, le groupe ONA s'est assigné une mission à vocation culturelle et socio-éducative, à travers sa Fondation, qui porte le même nom. C'est dans ce cadre, que la Fondation ONA vient de conclure une convention de collaboration avec la fondation de l'une des business school les plus réputées d'Europe et au Monde, l'Instituto de Empresa (l'Institut de l'Entreprise). Réputée, car selon un classement du Financial Times, les MBA que cette école (fondée en 1973) délivre sont classés parmi les cinq premiers d'Europe et ses lauréats occupent d'importantes fonctions dans de grandes firmes comme Merrill Lynch, JP Morgan, Telefonica ou encore Warner Bros. La convention a été signée le 30 novembre dernier à Madrid, par Rachid Slimi et Rafael Puyol, respectivement président de la Fondation ONA et vice-président de la Fundacion Instituto de Empresa. Outre le développement de programmes communs axés sur le management de tous bords, l'accord en question prévoit surtout des travaux de coaching et de recherches en matière de «management de diversité». Pour ceux qui ne le savent pas, il s'agit là d'une discipline spécifique, très en vogue actuellement dans l'esprit entreprenarial moderne et qui prend la différence des employés comme point de départ, avant de l'harmoniser pour une meilleure organisation. Car, pour toute entreprise, offrir un service et des prestations de qualité, est source de bons résultats, voire de profits. Mais cela nécessite le concours des meilleures qualités du personnel. Et c'est l'optimisation de tous ces différents talents des employés qui constitue l'enjeu et l'objectif du management de diversité. Et dans le cas présent, la Fondation ONA entend inclure dans le champ de cette collaboration d'autres questions économiques, sociales et culturelles, toujours en rapport avec le management. Il faut savoir aussi, qu'en vertu de cette alliance, les résultats des différents travaux de recherches seront régulièrement présentés dans des forums internationaux et contribueront à la levée de fonds pour financer de nouveaux projet de part et d'autre. C'est ce qu'indique le communiqué de l'Instituto de Empresa qui rappelle également un autre événement coïncidant avec la conclusion de cette convention. En effet, la grande école de commerce espagnole abritait au même moment le «Forum on Business Leadership», une manifestation à laquelle a pris part le président du groupe ONA, Bassim Jaï Hokimi. Ce dernier, dans une allocution, assez exhaustive, a présenté la situation socio-économique du Maroc. En présence du représentant de la Ligue arabe à Madrid, (le marocain) Mohamed El Fatah Naciri, des dirigeants de l'institut espagnol, ainsi que plusieurs anciens de ses lauréats, M. Hokimi n'a pas manqué de rappeler les changements qu'a connus le Royaume dans plusieurs domaines (libéralisation de l'économie, réformes de la justice, code du travail…). Le président du plus grand holding marocain, n'a par ailleurs pas manqué de mettre en exergue les différents aspects positifs qui offrent au Maroc un climat positif d'investissement. Outre une main- d'œuvre qualifiée et abordable, ainsi qu'une situation géopolitique offrant stabilité et proximité, le Maroc, a-t-il affirmé est également à la croisée des chemins en matière d'accord de libres-échanges (Europe, Etats-Unis, Turquie). Plus qu'une simple présentation, ce fut là un exercice accomplie avec brio par M. Hokimi et auquel il s'était déjà livré auparavant face à un tissu d'entrepreneurs espagnols. Une démarche qui entre dans le cadre de tout un programme prospectif initié par l'ONA et qui, après Paris, puis Madrid, ira à la rencontre d'investisseurs et d'hommes d'affaires d'autres grandes cités économiques, comme Londres, Berlin, Genève et New York.