La deuxième journée du GNF I a démontré, encore une fois, que la situation de nos clubs est devenue plus précaire que jamais. Voire très alarmante. Une situation tout à fait prévisible puisque bien avant le début du championnat, plusieurs dirigeants de clubs ont tiré la sonnette d'alarme sur leur situation financière. La deuxième journée du GNF I a démontré, encore une fois, que la situation de nos clubs est devenue plus précaire que jamais. Voire très alarmante. Une situation tout à fait prévisible puisque bien avant le début du championnat, plusieurs dirigeants de clubs ont tiré la sonnette d'alarme sur leur situation financière. L'argent du football se fait de plus en plus rare surtout celui provenant des sponsors et autres sociétés étatiques parraineurs. Les effets de la crise internationale a accentué le marasme économique national pour se répercuter sur le peu d'entreprises qui osent soutenir le sport et le football en particulier. Pis encore les dirigeants des clubs qui tablaient sur la réforme de notre football pour renflouer leurs caisses ont encore une fois déchanté . Les responsables fédéraux qui ont tant clamé les retombées bénéfiques du professionnalisme ont fini par mettre ce projet dans les placards. Ce chantier qui devait être ouvert cette saison est resté en l'état telles les maquettes des stades de la coupe du monde. Mais il semble malheureusement que les dirigeants de la fédération ignorent l'ampleur des dégâts dans les finances des clubs. Pourtant, ils ont été prévenus depuis la saison dernière quand les grands clubs de notre championnat ont affiché des déficits énormes. La WAC avec toute sa grandeur morale et financière n'a t-il pas comblé un trou financier par les seuls avances de son président ? le KACM qui dispose d'un actif immobilier estimé à 12 milliards de nos centimes a eu du mal à payer les primes de ses joueurs. Encore faut-il rappeler que l'équipe marrakchi n'a du son salut qu'à la dernière journée pour ne retrouver les affres du GNFII.Sa situation ne s'est pas améliorée en ce début de saison puisque ce grand club caracole en bas du tableau après deux défaites successives. Son président, Abdelmoumen Jouahari, qui a voulu tout mettre sur le dos de l'arbitrage lors de la première journée, se retrouve seul face à la défaite à domicile contre le MAS.Mais le plus grand cri d'alarme qui n'a malheureusement pas mis la puce à l'oreille de nos fédéraux reste celui du Hassania d'Agadir. Le champion en titre n'a même eu le temps de fêter son premier sacre en championnat, qu'il a été ébranlé par une grave crise financière. Son président a démissionné pour manque de ressources financière. Résultat: l'équipe qui a surpris tout le monde la saison dernière peine à gérer ce début de championnat et n'arrive pas à retrouver ses marques. Quant au CODM, il est bien loin de sortir de l'ornière dans laquelle il s'est empêtré depuis l'année dernière quand ses joueurs ont refusé de jouer faute de primes. La liste des clubs en difficulté n'est pas exhaustive. La tempête de la crise financière risque d'emporter tout sur son chemin.