La Conférence internationale de l'eau et le climat se veut l'événement dédié à l'eau et à l'adaptation au changement climatique par excellence, d'après le choix des thématiques qui sont traitées par les différents experts dans le domaine. A l'approche de la COP22, la sécurité hydrique fait son plaidoyer à Rabat. A cet effet, le ministère délégué chargé de l'eau organise la Conférence internationale sur l'eau et le climat (CIEC), qui a lieu ces 11 et 12 juillet dans la capitale. Plusieurs acteurs internationaux du secteur se sont donné rendez-vous afin d'échanger par rapport aux problématiques liées à la sécurité hydrique face aux changements climatiques dans le monde. En présence d'une vingtaine de délégations officielles, dont 12 sont conduites par les ministres en charge du secteur de l'eau, sous l'égide du ministère délégué chargé de l'eau, la conférence défend plusieurs ambitions. L'eau au centre des négociations Ainsi la Conférence internationale de l'eau et le climat se veut l'événement dédié à l'eau et à l'adaptation au changement climatique par excellence, d'après le choix des thématiques qui sont traitées par les différents experts dans le domaine. A noter que l'événement est structuré autour de quatre sessions traitant tous les volets qui sont portés sur la gestion des ressources hydriques en général. Ces dernières étant étroitement liées au réchauffement climatique sont minutieusement abordées par des experts internationaux du secteur. A noter que pour ces experts, la CIEC est une occasion incontournable afin de sensibiliser les décideurs à l'impact des changements climatiques sur l'eau, et de l'importance que devrait avoir l'eau dans les négociations politiques afin d'assurer une justice hydrique mondiale pérenne. A cet effet, les organisateurs de la CIEC ambitionnent de mobiliser les acteurs politiques, institutionnels, scientifiques et aussi techniques afin que les enjeux liés à l'eau soient inscrits au premier plan des négociations de la COP22. En parallèle, il est nécessaire de fédérer et de poursuivre les initiatives et engagements adoptés lors de la COP21, dont l'initiative «Climate is Water», la coalition des mégapoles sur l'eau, sans oublier le rôle des engagements de la société civile, des ONG et aussi des jeunes dans la même dynamique. Un livre bleu pour la COP22 L'événement étalé sur deux jours est structuré en quatre sessions principales. Les intervenants ont pu aborder en premier ce que représente la vulnérabilité des ressources en eau face aux changements climatiques. Sur la deuxième partie de la journée d'hier, la seconde session a permis aux intervenants de traiter la place qu'occupe l'eau dans la mise en œuvre de l'accord de Paris. Pour ce mardi, la Conférence internationale sur l'eau et le climat tentera de mettre en avant la relation entre l'eau et les autres secteurs de développement humain, à savoir l'accès à l'énergie, la sécurité alimentaire, la santé et aussi l'éducation. A rappeler que l'interaction entre ces différents secteurs a créé une alliance qui est actuellement au cœur des débats à l'échelle internationale. Cette alliance reprend également les grandes lignes de l'initiative «Climate Is Water» lancée lors de la COP21 à Paris et fait l'objet d'une réflexion lancée par le Conseil mondial de l'eau (CME). Pour finir, une plate-forme de débat sera tenue pour mettre en lumière la place de l'eau dans les mécanismes de la finance «climat» mis en place dans le cadre de la lutte contre les effets de gaz à effet de serre. Un livre bleu sera réalisé à l'issue de la conférence représentant un momentum autour de l'eau, et sera présenté lors de la COP22 à Marrakech.