Amnesty International a dénoncé la situation des droits de l'Homme en Algérie lundi auprès du chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar, à l'occasion d'une visite d'Etat du président algérien Abdelaziz Bouteflika à Madrid. Amnesty International a dénoncé la situation des droits de l'Homme en Algérie lundi auprès du chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar, à l'occasion d'une visite d'Etat du président algérien Abdelaziz Bouteflika à Madrid. L'organisation de défense des droits de l'Homme demande dans une lettre à M. Aznar de s'intéresser au sort de 4.000 Algériens disparus après leur arrestation par les forces de l'ordre et les milices paramilitaires depuis 1993, et à la façon dont sont menées les enquêtes sur les massacres en Algérie, rapporte un communiqué publié lundi à Madrid. M. Aznar doit "se demander si un seul membre des forces de sécurité a été condamné pour sa responsabilité" dans la mort de centaines de civils assassinés lors de manifestations en Algérie depuis avril 2001, indique le même communiqué.