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"L'avenir est aux libéraux"
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 02 - 10 - 2002

Le coordinateur national du Parti marocain libéral, maître Mohamed Ziane, fait une lecture générale des résultats des élections législatives et explique sa position sur la future coalition gouvernementale.
ALM : Maître Ziane, le Parti marocain libéral que vous dirigez s'est présenté pour la première fois aux élections législatives. Etes-vous déçu par
les résultats ?
Maître Mohamed Ziane : Absolument pas. Je pense que les trois sièges que nous avons obtenus sont très importants, compte tenu de toutes les contraintes et des obstacles que nous avons dû surpasser.
En plus, il faut savoir que nous nous sommes présentés aux élections législatives, sachant que nous avons été défavorisés sur le plan médiatique et financier.
Pouvez-vous nous expliquer comment ?
D'abord, sur le plan médiatique, nous n'avons eu droit qu'à cinq minutes de parution à la télévision pour expliquer notre programme, et je ne vois pas comment peut-on expliquer un programme libéral en cinq minutes. De même qu'aucun représentant du PML n'a eu droit à ni une invitation au télé-journal pour communiquer avec l'électeur.
Sur le plan financier, nous n'avons pas bénéficié de l'aide financière octroyée aux partis politiques. À ce niveau, il est clair que le système a tenu à protéger les siens…en accordant une enveloppe de six millions de DH à certains et en en privant les autres.
Mais le programme de l'intervention télévisée des partis a été discuté puis décidé à l'unanimité par leurs représentants dans des commissions spéciales…
Nous n'avons pas participé aux travaux de cette commission. On nous a même interdit d'y assister.
Quelle appréciation faites-vous de l'opération électorale en général ?
Outre ce que je vous ai dit avant, nous avons constaté des fraudes. Et je vous annonce que nous allons soumettre toutes les preuves, les constations et les pièces justificatives sur l'ensemble de ces fraudes au Conseil Constitutionnel conformément à la loi…je suis sûr que les membres respectables de cette institution se pencheront sur les différents dérapages que nous dénonçons et prendront la décision qu'il faut et que je respecterai quelle qu'elle soit.
Mais l'administration est intervenue à chaque fois qu'il y avait des tentatives de fraudes …
Le vrai début de la lutte contre la fraude électorale sera le jour où l'on verra le procureur général annoncer les poursuites judiciaires contre tous ceux qui ont commis des infractions électorales.
Est-il envisageable pour vous d'entrer dans une coalition regroupant les nouveaux partis de tendance libérale ?
En ce qui nous concerne, nous sommes disposés à discuter de cette possibilité. D'ailleurs, la leçon que les formations libérales devraient tirer de ces élections est qu'il est nécessaire d'unir nos forces. Car, l'avenir sera libéral et il est temps de se préparer.
Comment voyez-vous la prochaine coalition gouvernementale ?
J'espère que l'intelligence l'emportera et que le gouvernement soit constitué par le Parti de l'Istiqlal (PI), le Rassemblement National des Indépendants (RNI) et le Parti de la Justice et du Développement (PJD).
Mais le premier devrait être impérativement choisi au sein du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges…
Il n'y a pas d'impératif dans la démocratie. La formation d'une coalition et un jeu de consensus et de majorité.
En plus, c'est la seule combinaison viable et il y va de l'intérêt du pays.
Car, imaginons que l'actuelle coalition soit reconduite. Cela permettrait au PJD d'être l'unique parti d'opposition pendant les cinq années à venir ce qui renforcera sa position et fera de lui l'unique alternative de pouvoir en 2007.
Alors qu'en intégrant les islamistes dans le gouvernement dès maintenant on gagne toute une étape. Il faut donc compromettre le PJD et laisser les socialistes revenir à l'opposition.
Aussi, il ne faut pas oublier qu'en 2008 nous devrons faire face aux contraintes de la mondialisation, et si le PJD arrive en premier dans élections de 2007, comment croyez-vous que les organismes internationaux pourraient négocier avec nous. Il est donc préférable d'anticiper et d'intégrer les islamistes au gouvernement dès maintenant dans une coalition que de leur offrir un gouvernement homogène en 2007.
Cela signifie-t-il qu'en cas de gouvernement PI-PJD-RNI, vous soutiendrez la coalition ?
Je soutiendrais l'idée et non le gouvernement. Car, au PML nous militons pour une société libérale et nous préférons cette coalition à une autre formée par les socialo-marxistes avec des partis de droite qui renonceraient à leurs principes pour adhérer au gouvernement conduit par l'USFP.
Ce parti qui n'a apporté aucun investissement extérieur durant les cinq années de gouvernement - je dis bien cinq et non pas quatre comme on a tendance à croire - et n'a fait que vendre les meubles de la maison.
Les socialistes doivent donc céder la place aux libéraux car l'expérience a démontré que les socialistes arabo-musulmans n'ont jamais réussi et ce dans tout le monde arabe.
Enfin, je tiens à dire qu'il est temps de faire passer l'intérêt du pays avant celui des individus.
De même que démocratiquement parlant, l'USFP ne peut pas diriger les destinées du pays alors qu'avec un simple calcul mathématique on se rend compte qu'il ne représente que le 1 % de la volonté des électeurs. Il suffira de tenir en compte que 50 % des électeurs se sont abstenus, que 15 % des bulletins de vote étaient nuls et qu'il n'a obtenu qu'une quarantaine de sièges.


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