Les performances réalisées par le Maroc en matière de gouvernance et de recherche garantissant la durabilité et l'amélioration de l'état des ressources halieutiques ont été mises en exergue par une étude américaine. L'étude, élaborée par l'ONG américaine spécialisée Sustainable Fisheries Partnership (SFP), a mis l'accent sur les avancées significatives dans le domaine de la pêche de la sardine au Maroc, indique un communiqué du ministère de l'agriculture et de la pêche maritime. Selon l'ONG dédiée à la promotion de la pêche responsable et durable, le projet de mise à niveau de la pêcherie pélagique au Maroc, gérée dans le cadre d'un plan d'aménagement, a affiché lors des deux dernières années, le plus haut niveau de progrès «A». Ainsi, précise la même source, la pêcherie sardinière marocaine des zones sud et centrale a connu une nette amélioration de son indice de performance selon le standard MSC (Marine Stewarship Council), passant d'une moyenne de 0,6 à 0,74 laissant envisager la possibilité d'une certification écologique pour ces deux stocks selon les standards du MSC. Outre l'amélioration significative des performances des pêcheries et des stocks marocains de sardine, le rapport souligne l'importance de la présence de scientifiques sur les bateaux de pêche pour le contrôle des pratiques de pêche et la mise en place de règles pour le contrôle des captures. En effet, cette performance est le résultat des efforts déployés depuis le lancement en 2009 de la stratégie Halieutis qui accorde une attention particulière au développement et à la compétitivité du secteur de la pêche maritime, fondée sur une approche de gestion et d'exploitation durable des ressources halieutiques, de préservation de l'écosystème marin et de bonne gouvernance halieutique. Le poisson pélagique représente 80% de la production halieutique marocaine et contribue annuellement aux exportations de produits de mer à hauteur de 800 millions de dollars, permettant au Maroc de tenir le 1er rang mondial en termes d'exportations de conserves de sardines, précise la même source.