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Le Budget 2005 devant le Parlement
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 25 - 10 - 2004

Plus de 101 milliards de DH pour le fonctionnement, 19 milliards pour l'investissement, 6700 nouveaux postes budgétaires: une situation difficile mais pas insurmontable.
C'est aujourd'hui, lundi 25 octobre à onze heures du matin, que le ministre des Finances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou, va présenter les grandes lignes du projet de la loi de Finances pour l'exercice 2005. Cette présentation, passage obligé prévu par la Constitution, se fera en séance plénière devant tous les membres de la Chambre des représentants, en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement. Ainsi, les recettes de l'Etat atteignent pratiquement les 186 milliards de DH. Quant aux charges prévues, elles devraient dépasser les 186,6 milliards de DH. Le déficit serait de 3,5%.
Par ailleurs, l'Etat réserve plus de 101,6 milliards de DH aux dépenses de fonctionnement, en légère hausse. Alors que le budget d'investissement reste stable, aux alentours de 19 milliards de DH. Et un peu moins de 39,4 milliards de DH ont été réservé saux dépenses de la dette publique.
En matière d'emplois, de nouveaux postes budgétaires seront créés. La majorité absolue est destinée au secteur de l'enseignement, conséquence des accords du dialogue soocial. 1300 nouveaux postes pour le ministère de la Santé, et 1200 pour celui de l'Intérieur. La Justice, les Habous et la formation des cadres vont récolter respectivement, 300, 200 et 200 nouveaux postes. Selon Mustapha Hanine, député istiqlalien et nouveau président de la Commission des finances qui examinera pendant de longues semaines le projet du Budget 2005, "à première vue, les conditions dans lesquelles l'élaboration de ce projet de la loi de Finances a été effectuée sont extrêmement difficiles". Hanine, par ailleurs président de l'Union générale des entreprises marocaines (UGEP), cite tout d'abord "la flambée du prix de pétrole" qui a atteint les 55 dollars de baril, alors que le gouvernement avait élaboré le budget 2004 sur le prix de 25 dollars.
Cette estimation, pour le moins optimiste de la part du gouvernement, lui a valu des critiques des plus acerbes. "Comment peut-on prévoir 25 dollars le baril, alors que la guerre en Irak était à son paroxysme?", s'insurgeaient les adversaires de Fathallah Oualalou.
En fait, Mustapha Hanine rassure que ce n'est ni une profusion d'optimisme de la part du gouvernement, ni une infraction aux règles économiques les plus élémentaires. En effet, "les indications sur l'évolution des prix du pétrole sont produites par la Banque Mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) qui participent au financement de l'économie nationale", assure Hanine. "Le Maroc ayant clairement choisi de faire partie du système monétaire international, est obligé d'établir ses prévisions sur la base des données avancées par ce système", explique le président de la commission des finances à la Chambre des représentants. C'est ainsi que pour le projet de Budget 2005, le gouvernement a tablé sur un prix du baril ne dépassant guère les 26 dollars.
Autres contraintes majeures au financement de l'économie nationale: les catastrophes naturelles. La lutte contre les criquets pèlerins, véritable danger pour l'agriculture nationale, a englouti plusieurs millions de DH. Même chose pour le tremblement de terre d'Al Hoceïma. Ceci sans compter les engagements prises par le gouvernement d'Abderrahmane Youssoufi en matière de dialogue social.
Ce qui pousse Hanine à reconnaître que "le champ d'action du gouvernement est extrêmement limité". Certes, il a tenté de financer le budget en imposant ou augmentant la TVA à certains secteurs et produits, mais cette tentative s'est heurtée à une incroyable résistance de la part des concernés. C'est le cas pour le secteur des coopératives que le gouvernement n'a pas réussi à fiscaliser. Même chose pour les huiles, les auto-écoles, etc.
Ceci dit, le gouvernement fonde d'énormes espoirs sur la privatisation des 16% d'Itissallat Al Maghrib. C'est d'ailleurs, son unique bouée de sauvetage. En d'autres termes, la situation en 2005 sera, certes, difficile, mais pas du tout insurmontable".


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