Le 27 septembre prochain, date des élections législatives, constitue un important tournant pour notre pays et ce dans tous les domaines. Si la consolidation de la démocratie constitue l'atout majeur de ces échéances, il n'en demeure pas moins que le développement économique, et social représente le point d'orgue de cette profonde mutation. Le 27 septembre prochain, date des élections législatives, constitue un important tournant pour notre pays et ce dans tous les domaines. Si la consolidation de la démocratie constitue l'atout majeur de ces échéances, il n'en demeure pas moins que le développement économique, et social représente le point d'orgue de cette profonde mutation. Le sport qui est un fait de société avéré devrait en principe occuper la place qui lui revient dans un débat politique préélectoral qui tarde à venir. Non seulement le sport est un facteur de bonne santé, de morale et de principes, mais il est devenu un vecteur de développement qui concerne un pan entier de la population. Même s'il est caché par un pseudo amateurisme, le sport génère de l'argent et s'est converti par conséquent en un débouché professionnel très prisé. Les sportifs de haut niveau de chez nous sont devenus des véritables professionnels qui brassent beaucoup plus d'argent que les cadres les plus diplômés. L'implication des sociétés multinationales dans le sponsoring a permis aux clubs, aux fédérations et aux athlètes de haut niveau de pallier les carences de l'Etat. L'image que reflète le sport sur la réputation d'un pays, d'un sportif ou d'un produit commercial qu'il représente est devenue de plus en plus prisée. Qu'importent les moyens pourvu que le message passe surtout quand il est corroboré par la télévision dans tous les coins du monde. Ce qui gêne aux entournures, c'est que la place qu'a prise le sport dans le développement des Etats ne semble pas trop emballer nos politiques. Car à part l'intérêt particulier et soutenu que S.M. le roi accorde à la promotion du sport, ni le gouvernement, ni les élus nationaux ou locaux ne s'investissent dans le sport. Il est aberrant, qu'avec toutes les retombées bénéfiques des exploits de nos sportifs, que le gouvernement continue à réserver un budget aussi dérisoire au ministère de la jeunesse et des sports. Il est encore plus aberrant que les députés et les conseillers n'en fassent pas cas de cette situation anormale. Pis encore, jamais pendant les campagnes électorales précédentes, nos politiques n'ont osé aborder les problèmes du sport comme s'ils considèrent ce secteur comme une activité accessoire. Mais le discours politique des élus n'a jamais dépassé le stade de la démagogie et de la polémique pour rester vide de tout programme rationnel et réalisable. À presque un mois des élections, nos partis politiques restent muets sur leurs programmes de campagne électorale. Comme s'ils se réservent pour les prolongations et les séances de tirs au but. Encore faut-il qu'ils aient le souffle et l'endurance des sportifs.