Le Premier festival du film allemand, organisé à Rabat jusqu'au 10 octobre, s'est ouvert mardi soir au Théâtre National Mohammed V, avec la projection du long métrage "Le miracle de Berne " de Sonke Wortmann. Réunissant Louis Klamroth, Peter Lohmeyer, Johanna Gastdorf et Mirko Lang, le film plante son action dans un coron d'Essen, en été 1954 et met en scène Matthias Lubanski (11 ans) qui attend, avec espoir, en compagnie de sa mère et de ses frères et soeurs, le retour de son père, prisonnier de guerre en Union Soviétique. Christa Lubanski et ses enfants se sont beaucoup privés durant la guerre et l'après-guerre. Grâce à sa passion pour le football, Matthias a trouvé en Helmut Rahn, joueur de l'équipe nationale, un père de substitution. Embauché pour porter les sacs, Matthias devient la mascotte de Rahn. La présence du garçon lui porte chance lors des matchs. Matthias y croit vraiment. Quand l'équipe d'Allemagne atteint la finale de la Coupe du monde en Suisse, le jeune supporter ne pense qu'à rejoindre son idole pour le faire gagner à nouveau. Initié conjointement par le Goethe-Institut et le Centre Cinématographique Marocain (CCM), le festival propose d'autres films tels "Milchwald" (Le bois lacté) de Christoph Hochhausler, "Rosenstrasse" de Margarethe von Trotta, "Elefantenherz" (Coeur d'éléphant) de Z li Aldag, "Meine Name ist Bach" (Je m'appelle Bach) de Dominique de Rivaz, "Good bye, Lenin" de Wolfgang Becker, meilleur film européen au Festival de Berlin 2003, "Lichter" (Au Loin les Lumières) de Hans-Christian Schmid.