Les travaux du 24-ème congrès de l'association des barreaux du Maroc ont été clôturés, samedi soir à Agadir, par l'adoption de plusieurs recommandations relatives aux droits de l'homme et aux libertés individuelles et collectives, outre la réaffirmation de l'attachement à l'intégrité territoriale du royaume. Les travaux du 24-ème congrès de l'association des barreaux du Maroc ont été clôturés, samedi soir à Agadir, par l'adoption de plusieurs recommandations relatives aux droits de l'homme et aux libertés individuelles et collectives, outre la réaffirmation de l'attachement à l'intégrité territoriale du royaume. Ainsi au terme de trois jours de débats au sein des commissions, les 1000 congressistes et responsables de 17 barreaux du royaume ayant participé à ce congrès, tenu sous le thème: "40 ans de défense du droit, de la liberté, de la démocratie, de l'indépendance de la justice et de sa transparence, et de l'immunité de la défense", réitèrent leur attachement à l'intégrité territoriale du royaume, confortée par les acquis sur le terrain en faveur des populations des provinces du sud, et dénoncent les bassrstion des villles marocaines Sebta et Mellilia et les iles jaafarines sous occupation espagnole, la réforme de la Constitution, consacrant la séparation des pouvoirs et garantissant aux Marocains la plénitude de leurs droits économiques, sociaux, culturels, politiques et civils ainsi que les garanties pour le déroulement des prochaines échéances électorales dans la transparence, figurent parmi les recommandations adoptées par les participants au 24-ème congrès de l'association des barreaux du Maroc. les congressistes recommandent enfin "la mise en conformité de la législation nationale avec les conventions et accords internationaux dans le domaine des droits de l'homme, le règlement du dossier des atteintes et violations qu'a connues le Maroc et la démocratisation et l'indépendance des médias publics et ce, par la création du conseil supérieur de l'information et de communication". Les congressistes appellent en outre à "la moralisation de la vie publique par la rupture avec le système de privilèges et la lutte contre la dépravation et la corruption.