Le conseil d'administration de Vivendi Universal (VU) et le conseil de surveillance de Vivendi Environnement (VE), ont validé la baisse de participation de Vivendi Universal dans sa filiale environnement. Actuellement actionnaire à 63% de VE, la holding du groupe VU passera à «légèrement plus de 40%», selon un communiqué diffusé lundi dans la soirée. La décision est prise, mais l'opération ne sera programmée que lorsque les conditions de marché seront très favorables. Dans un premier temps, VU va céder environ 15% des actions VE qu'il détient. Sa part se diluera ensuite au-dessus de 40% à la suite d'une augmentation de capital (1,5 milliard d'euros) de Vivendi Environnement. VE est l'ancien pôle Générale des Eaux (CGE), le métier historique du groupe avant que Jean-Marie Messier ne se lance dans les télécoms, les médias, l'internet, la production musicale et le cinéma. Cette manoeuvre s'inscrit dans le plan de désendettement de Vivendi Universal et a donc pour but de récupérer du cash tout en gardant une minorité de blocage sur VE. Selon les scénarios, cette cession pourrait rapporter environ 1,8 milliards d'euros de trésorerie, et le passage sous la barre des 50% permettrait, dans le même temps, de sortir la dette de VE (16 milliards d'euros environ) des comptes de la maison mère. Le pôle médias de cette dernière accuse un endettement d'environ 17 milliards.