Football. Après avoir tenu en échec le Barça, mercredi soir, le Real retrouvera en finale de la Ligue des Champions le tombeur de Manchester United : le Bayer Leverkusen. Sir Alex Ferguson, entraîneur de Manchester United, a tout raté cette saison ou presque. Le Gallois qui souhaitait jouer la finale de Ligue des Champions de football dans son pays natal à Glasgow n'a pas pu réaliser son rêve après l'élimination des Red Devils (2-2, 1-1), mardi, en demi-finale, face à l'invité surprise de cette édition, le Bayer Leverkusen. Les hommes de Toppmoeller affronteront dans une finale inédite, le 15 mai prochain, les Espagnols du Real Madrid. Une première pour le club allemand. Alors que pour les Merengues c'est la 13e finale de la Ligue des Champions de football. Ils la disputeront après avoir tenu en échec le FC Barcelone mercredi soir à Santiago Bernabeu (1-1). Une rencontre qui a été précédée par un attentat revendiqué par l'organisation séparatiste basque l'ETA, commis juste devant le stade Bernabeu. Malgré cela cette demi-finale retour s'est déroulée normalement, sur une pelouse copieusement arrosée par le jardinier du Real obéissant aux consignes de ses dirigeants. Les Madrilènes, vainqueurs à l'aller au Nou Camp (2-0), ont joué le contre face à une formation catalane qui n'est jamais parvenue à inquiéter sérieusement la défense adverse. L'absence du Brésilien Rivaldo a été très sentie. En dépit d'une nette domination du Barça, le Real réussissait à ouvrir le débat à la 43e minute par l'inévitable Raul, auteur d'un tir spectaculaire de 20 mètres dans la lucarne. En seconde mi-temps, le coach madrilène, Vicente Del Bosque, prenait le risque de faire sortir Zinédine Zidane. D'abord, parce que le milieu de terrain français avait été averti au match aller. Mais, aussi et surtout, en raison des douleurs aux côtés dont souffrait le champion du monde depuis l'entraînement, mardi. Le Barça saisissait cette opportunité pour égaliser rapidement sur un but contre son camp d'Ivan Helguera (48) et continuait d'exercer son pressing sur les joueurs du Real. Résultat : les Blancos devenaient de plus en plus fébriles et maladroits à l'image du Portugais Luis Figo, loin, très loin de son niveau habituel. Pour l'année de son centenaire, les protégés de Del Bosque ne voulaient, absolument, pas rater le seul des trois objectifs qu'ils se sont fixés en début de saison (Championnat, coupe et Ligue des Champions). Vainqueur à huit reprises de la Ligue des Champions, dans son ancienne version, le Real Madrid retrouvera pour la deuxième fois un club allemand en finale : le Bayer Leverkusen. Pour la petite histoire, le Real avait déjà éliminé Barcelone, en 1960, en demi-finale avant de s'imposer en finale, à Glasgow face à l'autre club allemand l'Eintracht de Francfort. Les Merengues se sont imposés sur le score sans appel de 7 à 3. Autre temps, autre football, le Real devra se méfier des Allemands, tombeurs des Italiens de la Juve, des Anglais de Liverpool et de Manchester United.