Le parti des forces citoyennes a organisé dimanche son congrès régional, au cours duquel son président a mis en exergue les positions du parti en vue des prochaines échéances électorales. Le président du parti des forces citoyennes, Abderrahim Lahjouji, a estimé que la « non-application de la loi est la cause de tous les maux dont souffre la vie politique, économique et sociale au Maroc ». Dans une allocution à l'ouverture, dimanche à Tanger, du congrès régional du parti, M. Lahjouji a souligné que le Maroc dispose « d'un arsenal juridique et organisationnel impressionnant, qui n'a rien à envier aux grandes démocraties du monde, mais qui est rarement mis en vigueur » dans la lutte contre toutes les formes de violation qui entachent la chose politique, économique et sociale. A ce propos, il a indiqué que son parti est déterminé à prendre part aux prochaines élections avec un « programme original ». Un programme qui « s'appuie sur des propositions concrètes allant de pair avec les atouts du Maroc et de son encrage dans la société des nations ». M. Lahjouji a recommandé « la mise en place de garde-fous contre les abus, des critères éthiques pour le choix des candidats et des mécanismes de contrôle pour contraindre les élus à défendre les intérêts des citoyens ». Une proposition nécessaire pour assurer une réelle représentativité de toutes les couches sociales et une moralisation de la vie publique. M.Lahjouji a indiqué que le parti des forces citoyennes a décidé, à travers son règlement intérieur, d'instituer l'alternance, de créer des organisations pour assurer l'encadrement du plus grand nombre des militants, leur formation politique et leur préparation à la gestion de la chose publique. Le président de « Forces citoyennes » a également souligné la détermination de son parti à s'ouvrir largement sur la participation de la femme, en raison des compétences dont elle a fait preuve pour gérer des secteurs économiques, sociaux et intellectuels de taille. Dans ce contexte, il a estimé « insuffisant le quota réservé à la femme lors des prochaines élections, eu égard à son poids social, à sa présence politique et à ses compétences et ses apports ».