Football. Le Real Madrid a pris, mardi soir, une sérieuse option sur la qualification pour la finale de la Ligue des Champions en battant le FC Barcelone sur son propre terrain. Cela fait 19 ans que le Real Madrid ne s'est pas imposé à Camp Nou. Mardi soir, lors des demi-finales aller de la Ligue des Champions, les Madrilènes ont réussi à rompre avec cette série d'invincibilité à domicile du FC Barcelone. En battant les Catalans sur leur propre antre par 2 à 0, les meringues ont pris une sérieuse option sur la qualification pour la finale de la Ligue des Champions, la deuxième en trois ans. Il faut dire que le Barça, qui évoluait sans Rivaldo et Pujol, tous les deux blessés, ne déméritait pas cette défaite. «Les Barcelonais peuvent être fiers de leur équipe malgré leur défaite», a déclaré Florentino Perez, président du Real Madrid. D'entrée de jeu, les Catalans ont opté pour l'attaque à outrance face à un Real trop défensif. Devant plus de 100 000 spectateurs, les hommes de Rexach se sont créés beaucoup d'occasions, mais sans pouvoir pour autant les concrétiser. Le portier madrilène Cesar sauvait des pieds un face à face avec le Néerlandais Patrick Kluivert, qui venait de se débarrasser de trois défenseurs madrilènes (7e). L'occasion la plus nette en ce début de match était à l'actif de Luis Enrique (12e). Sur un corner du Brésilien Rochemback, ce dernier reprenait de la tête, mais voit sa balle échouait sur la transversale. Le Real répondait par un contre lancé par Ivan Helguera, mais Bonano, le gardien argentin du Barça, gagnait son duel avec Raul (13e). Le Barça continuait de pousser durant le dernier quart d'heure, mais sans trop inquiéter le gardien meringue. Engagement physique, jeu parfois agressif, cartons jaunes…la rencontre était surtout disputée en milieu de terrain où Zinedine Zidane n'arrivait pas à développer tout son jeu. À la reprise, le Barça mettait la pression sur son adversaire, mais ni Luis Enrique, ni l'Argentin Saviola, ni Overmars n'ont pu infiltrer la défense blanche. Un véritable mur. Intraitable en défense, le Real laisse son adversaire venir pour procéder aux contres. L'inévitable Raul adressait une passe millimétrée pour Zidane qui après un sprint de 40 m trouvait la lucarne après avoir lobé, à la Raul, le gardien Bonano. Les occasions se multipliaient des deux côtés. A 1 à 0, Luis Enrique, sur un nouveau centre d'Overmars, voit son coup de tête passer à quelques centimètres des cages de Cesar. C'est à ce moment-là que le Real sortit son arme : la contre-attaque à une touche de balle. Le jeune espagnol Guti gâchait une énorme occasion dans les 6 mètres (59e). Fatigué, le Barça s'est contenté de multiplier les tirs de loin. Dans les arrêts de jeu, l'ex-joueur de Liverpool Steve Mcmanaman, entré à la place de Solari, mettait définitivement les meringues à l'abri. En attendant le match retour à Bernabeu !