A l'occasion de la Journée internationale de l'infirmier, le ministre de la Santé, Mohamed Cheikh Biadillah, a prévu l'ouverture de 8 nouvelles écoles de formation de cadres paramédicaux. Le ministre de la Santé, Mohamed Cheikh Biadillah, a indiqué mercredi à Rabat que son département s'emploie à combler le manque enregistré en matière de cadres paramédicaux estimés actuellement à 9.000. Intervenant lors d'une rencontre organisée par l'Association marocaine des sciences de l'infirmerie et des techniques médicales à l'occasion de la Journée internationale de l'infirmier, célébrée le 12 mai de chaque année, Biadillah a affirmé que ce manque portera à l'horizon de l'an 2010 sur 18.000 cadres paramédicaux. Afin de pallier ces insuffisances, le ministère de la Santé a prévu l'ouverture de 8 nouvelles écoles de formation de cadres paramédicaux, dont l'école de formation des secouristes à Casablanca et l'amélioration de la formation dispensée par les centres de formation déjà existants, a-t-il ajouté. Le ministre a indiqué que son département essaie de profiter des expériences des pays étrangers, évoquant à ce titre la coopération existant avec la faculté des sciences de l'infirmerie au Canada, qui prendra en charge, en septembre prochain, la formation universitaire de 15 cadres marocains. Le ministre a en outre rappelé que 1,2 milliard de personnes dans le monde vivent avec moins d'un dollar par jour et que 1,2 milliard de personnes ne disposent pas de l'eau potable alors que 1,1 milliard de personnes souffrent de la malnutrition. De son côté, la vice-présidente de l'association marocaine des sciences de l'infirmerie et des techniques médicales, Rachida Fadil, a affirmé que la célébration de la Journée internationale de l'infirmier constitue une occasion pour faire le point sur les défis auxquels fait face la catégorie des infirmiers et oeuvrer en vue d'améliorer ses prestations et lui accorder l'intérêt qu'elle mérite. Elle a appelé à adopter une nouvelle approche pour faire face aux défis, en consacrant notamment une culture médicale participative et en remettant en cause le système d'éducation et de préparation aux métiers paramédicaux. En ce qui concerne la coopération existant entre le Maroc et l'OMS, le représentant de l'OMS au Maroc, Raouf Benamar, a rappelé la contribution de l'organisation, notamment à la formation de cadres médicaux, et au suivi de l'action du ministère visant à adopter une approche modèle de développement local et de lutte contre la maladie.