Quarante-huit heures après sa défaite face au Raja, le WAC limoge son entraîneur, le Suisse Michel Decastel. C'est l'ex-international du club, Chahid Chrif, qui assurera l'intérim. Le Wydad n'a pas mis trop de temps pour remercier son entraîneur, le Suisse Michel Decastel. Selon une source proche du club, le divorce entre le WAC et Decastel s'est fait à l'amiable, mardi, après que le comité du club a décidé de mettre un terme à l'accord qui le liait à son entraîneur. Une décision justifiée, selon le comité du club. Il intervient suite à la série de mauvais résultats encaissés par le WAC ces derniers temps. Mais la goutte qui a fait déborder le vase, c'était la défaite (2-0), et avec elle la manière, face au Raja de Casablanca, dimanche dernier, au Complexe sportif Mohammed V dans le cadre de la 25ème journée. Comme l'entraîneur du Raja, Casimiro, Decastel, 49 ans, était dans le collimateur du comité et des adhérents. Depuis qu'il a pris les destinées du club, décembre dernier, Decastel n'a enregistré que six victoires, autant de nuls et deux défaites, en quinze matchs. Il avait succédé au franco-yougoslave Ivica Todorov, lui aussi, limogé. En attendant de faire appel à un nouvel entraîneur, la responsabilité a été confiée à l'ex- international du club, Mustapha Chahid Chrif. Ce n'est pas la première fois que le club fait appel à ses services. Il a déjà pris les commandes des Rouge et Blanc en 1994. L'année au cours de laquelle il avait remporté la Coupe du Trône. Mais juste après, il a quitté le club estimant qu'il n'était pas en mesure de diriger un grand club comme le WAC. À rappeler que Chrif était, un certain temps, entraîneur de l'Ittihad Tanger. Équipe avec laquelle il a réussi à battre le Wydad (1-0). Le hasard veut que sa première rencontre à la tête du Wydad soit contre le même adversaire, comptant pour le match retour. L'adjoint de Chrif n'est autre que Hassan Benabicha, qui avait également été à la tête des Rouge et Blanc lors de la saison 2003. Benabicha avait succédé au Français d'origine yougoslave Zarko Olarevic. Les deux produits purs du WAC parviendront-ils à sortir le bateau du naufrage ? Ou se contenteront de jouer l'intérim comme Fakhreddine et les autres?