Le procès d'Alain Diaz, le meurtrier présumé de Larbi Fanousse, un Marocain de dix ans, disparu le 4 décembre 2001 et retrouvé mort à Bordeaux, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises de Gironde, en présence de la famille de la victime. Le procès d'Alain Diaz, le meurtrier présumé de Larbi Fanousse, un Marocain de dix ans, disparu le 4 décembre 2001 et retrouvé mort à Bordeaux, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises de Gironde, en présence de la famille de la victime. Le petit Larbi avait été retrouvé mort dans une benne à ordures, à deux pas de son domicile au quartier des Aubiers à Bordeaux. Un habitant du quartier, Alain Diaz, qui avait déjà été condamné pour des actes pédophiles, avait avoué, à l'époque, le meurtre commis chez lui, et a été mis en examen et écroué. Dès l'ouverture des débats, l'homme de 41 ans, semblait spectateur de son propre procès, bavardant avec désinvolture avec ses avocats depuis le box des accusés. La défense qui compte plaider la relaxe, a demandé la remise en liberté de l'accusé, déjà condamné en 1987 pour actes pédophiles. Les juges ont rejeté la demande vu "les charges exceptionnellement lourdes" pesant contre Alain Diaz. Jugé pour "homicide volontaire" et "agression sexuelle", Alain Diaz risque la perpétuité dans ce procès qui devrait durer jusqu'à jeudi.