Alliance entre tradition et modernité L'artiste Wafaa Mezouar expose ses œuvres à Marrakech. Cette artiste est née en 1957 à Meknès. Elle est diplômée de l'Ecole des beaux-arts de Casablanca ainsi que de l'Ecole de dessin de bâtiment (section architecture), elle vit et travaille aujourd'hui à Casablanca. Sa première consécration fut en 1978 où elle obtient la médaille d'or au Festival international des arts plastiques à Tunis. L'influence de l'un de ses professeurs à l'Ecole des beaux-arts de Casablanca a été pour beaucoup dans son choix de la tapisserie murale comme mode d'expression. Dans ses tissages, elle assemble des bijoux arabes anciens à des bijoux berbères, alliant merveilleusement dans son travail tradition et modernité. Jusqu'au 28 février 2009 au musée de Marrakech Le vide et le plein est le thème d'une exposition de trois artistes, Sciola, Fourquet et Giron. Ces artistes se trouvent réunis pour une même exposition qui met en exergue leur génie. Sciola, Fourquet et Giron utilisent des matériaux différents (basalte, polyane, photographies de pierres), et des procédés convergents, tous les trois en quête de l'ineffable transparence située entre la notion de Vide et celle de Plein…Les sculptures de Sciola, à l'image d'un bloc de basalte, dont la verticalité n'est pas sans évoquer Brancusi, défient le temps…L'artiste conserve l'aspect initial des monolithes choisis, tout en taillant la pierre, en exploitant les crevasses et leur érosion naturelle, parvenant ainsi à leur donner une nouvelle vie, en les transformant en sculptures monumentales. Jusqu'au 21 février 2009 à la galerie Rê à Marrakech L'artiste français Philippe Berthommier expose ses œuvres à Marrakech. Cet artiste construit actuellement un travail graphique sur la rumeur. La résidence qu'il vient d'effectuer au Riad Denise Masson lui a permis de prolonger ses recherches. Au centre des toiles figure le Riad, avec sa végétation, sa lumière. Ce havre de paix est cerné par les sollicitations multiples de la médina, ses agitations croisées. L'artiste note celles-ci en bordures, comme des traces d'une mémoire collective, qu'il a glanées dans ses déambulations autour du Riad : chiffres, graffitis, fragments d'architectures… Jusqu'au 7 mars à l'Institut français de Marrakech