Football. A l'exception de Panathinaïkos-Barça, les rencontres des quarts de finale de la Ligue des Champions s'annoncent très équilibrées. Le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions, qui s'est déroulé, vendredi dernier, à Nyon en Suisse, a donné lieu à des rencontres à en couper le souffle. D'abord, il y a le grand choc Bayern Munich- Real Madrid. Un match de revanche pour les Espagnols puisque le club bavarois avait éliminé la saison dernière, au stade des demi-finales, le Real, avant de venir à bout de l'autre club espagnol du FC Valence. À l'exception de Panathinaïkos- FC Barcelone, où les Catalans partent largement favoris, les trois autres matchs s'annoncent très équilibrés. Pour défendre leur titre, les Munichois devront sortir leur grand jeu qui leur avait permis de s'adjuger la couronne de la saison dernière. Cette année, ils retrouvent les hommes d'El Bosque, dès les quarts de finale, mais cette fois avec un retour à haut risque dans l'antre du Bernabeu. Il faut dire que lors des six dernières confrontations, le Bayern s'est imposé à cinq reprises. Mais, par rapport à la saison dernière, les données ont changé. Même s'ils sont troisièmes, avec 53 points, les Bavarois sont loin de leur niveau habituel. En revanche, le Real a beaucoup progressé, depuis l'arrivée du maestro, le Français, Zinédine Zidane. Pour les Blancos, la victoire en Ligue des Champions est presque impérative, surtout après leur déroute en finale de la coupe du roi contre la Corogne, le jour du centenaire du club. En demi-finale de la plus prestigieuse compétition européenne, le vainqueur du choc devrait retrouver le Barça. Eliminé, l'année dernière, par Leeds (0-3, 2-0), le Deportivo la Corogne retrouvera en quart de finale un autre club anglais, Manchester United. Les coéquipiers du Marocain Noureddine Naybet restent sur une belle victoire à Highbury face à Arsenal, mettant fin par là même à la série d'invincibilité des Gunners. En quart de finale, les Galiciens essayeront de rééditer l'exploit, mais cette fois-ci à Old Trafford. Et ils en ont les moyens. Depuis le début de la saison, les hommes de Javier Irureta se sont forgés l'image d'une équipe difficile à battre et la réputation d'une formation par laquelle il est facile de se faire battre. Son jeu à une touche de balle déséquilibre les meilleures défenses. Dernière affiche : Liverpool-Leverkusen. Les deux équipes en forme du moment se retrouveront dans une double confrontation qui s'annonce musclée, très musclée. Les hommes du manager français, Gérard Houllier, vainqueurs, l'an dernier, de la coupe de l'UEFA, la Cup et la coupe de la Ligue, devront se méfier du nouveau leader de la Bundesliga.