Trois personnes ont trouvé la mort au Chili suite à un fort séisme de magnitude 8,4 degrés sur l'échelle de Richter ayant frappé mercredi 16 septembre 2015 soir plusieurs régions dans le centre du pays, a annoncé dans la soirée la présidente Michelle Bachelet. Dans une déclaration à l'issue d'une réunion du comité d'urgence, au palais La Moneda (siège du gouvernement), la présidente Bachelet a indiqué que deux femmes ont trouvé la mort à Illapel et à Monpatria et un homme à Maipu. La présidente Bachelet a également annoncé qu'elle se rendra jeudi sur les lieux des zones affectées par le séisme, au nord du Chili. La secousse, dont l'épicentre a été localisé à 37 kilomètres à l'ouest de Canela Baja, dans la région de Coquimbo, s'est produite vers 19h45 (heure locale). Elle a été ressentie à Santiago et suivie de nombreuses répliques. Le Bureau national des urgences (Onemi) a lancé l'opération préventive d'évacuation des populations, à la suite du déclenchement par le Service Hydrographique et Océanographique de l'Armée (Shoa) d'une alerte au tsunami sur les côtes du pays. L'Onemi a également décrété l'état d'alerte rouge sur l'ensemble du territoire national. Les classes seront suspendues jeudi dans près d'une dizaine de régions, dont la région métropolitaine. Le séisme a également été ressenti dans la capitale, Santiago, où il a provoqué un vaste mouvement de panique dans la population et la coupure des lignes téléphoniques dans plusieurs communes. Le Chili fait partie des pays les plus exposés aux tremblements de terre. En avril 2014, six personnes avaient trouvé la mort et trois autres avaient été grièvement blessés, suite à un violent séisme de magnitude 8,2 degrés sur l'échelle de Richter ayant frappé les régions de Arica-Parinacota, Tarapaca et Antofagasta (nord). En 2010, une secousse de 8,8 degrés avait provoqué un tsunami meurtrier qui avait fait de centaines de morts et causé d'importants dégâts matériels.