C'est ce que confirme l'Office nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) dans un communiqué. La publication de ce communiqué intervient suite aux informations diffusées ces derniers jours par plusieurs quotidiens nationaux faisant état de l'apparition dans la commune rurale de Saniet Berguig (Province de Sidi Bennour) d'une maladie suspecte attaquant le cactus et qui aurait un impact sur la salubrité des fruits. Les investigations entreprises sur les lieux par les services de l'Office ont révélé qu'il s'agissait en fait d'un petit insecte du groupe des cochenilles spécifique au cactus, qui ne constitue aucun danger ni pour la santé humaine ni pour la santé animale. Des séances de sensibilisation sur les mesures de lutte ont été organisées au profit des agriculteurs. Celles-ci ont constitué à effectuer l'arrachage et l'enfouissement des raquettes infestées afin de réduire la dissémination de la cochenille. Dans son communiqué, l'ONSSA explique que «cet insecte «cochenille» se couvre de filaments cireux et duveteux blancs ; les femelles, peu mobiles, se fixent sur la surface de la plante, se nourrissent et se reproduisent sur les raquettes. Les mâles sont très mobiles en masse et s'envolent. En cas de forte infestation et en l'absence de mesures de lutte, la cochenille peut provoquer un dépérissement de la plante». L'Office signale que l'écrasement de l'insecte dégage une substance colorante rouge très visible, appelée le «carmin». Cette substance est utilisée comme colorant naturel dans l'industrie alimentaire, pharmaceutique et cosmétique. A l'heure actuelle, la cochenille reste localisée dans la province de Sidi Bennour. Les services phytosanitaires de l'ONSSA sont mobilisés pour éviter une éventuelle propagation dans d'autres zones. Selon l'Office, la commercialisation des fruits du cactus se déroule dans de bonnes conditions et le marché national est très bien approvisionné. Pour rappel, les services de l'Office avaient détecté ce problème phytosanitaire dans cette région depuis septembre 2014 dans le cadre du dispositif de contrôle sanitaire du patrimoine végétal.