La première concerne la victoire écrasante des SAS, comprenez sans appartenance syndicale. Au cours du scrutin, les indépendants ont pratiquement mis KO les syndicats, obtenant pratiquement la moitié des sièges. Cela confirme l'idée selon laquelle les syndicats et les partis ont du mal à encadrer et à séduire les Marocains d'une manière générale. La deuxième conclusion concerne des syndicats comme l'UMT et la CDT dont l'indépendance vis-à-vis des partis politiques leur permet aujourd'hui d'obtenir des résultats plutôt corrects, puisque les deux syndicats arrivent respectivement à la deuxième et troisième place juste derrière les indépendants. La troisième et dernière concerne les grands perdants du scrutin qui sont les syndicats des partis. Si l'UGTM, relais syndical de l'Istiqlal et l'UNTM proche du PJD arrivent à peine à faire mieux que le seuil minimum de représentativité de 6%, la FDT qui est le relais syndical de l'USFP et l'ODT proche du PAM ont carrément été éliminées du rang des syndicats les plus représentatifs.