« Ouverture sur le Maroc : potentialités d'une économie émergente » tel est le titre de l'ouvrage réalisé par la Chambre de Commerce, d'Industrie et de Service de Casablanca (CCISC). Consacré aux atouts économiques du Maroc, cet ouvrage est essentiellement destiné aux investisseurs étrangers. Lecture. La Chambre de Commerce, d'Industrie et de Service de Casablanca (CCISC) développe une communication destinée essentiellement aux investisseurs étrangers. Son ouvrage « Ouverture sur le Maroc : potentialités d'une économie émergente» met en évidence les atouts économiques du Maroc. Ainsi, les différents volets relatifs à l'investissement y sont développés. «L'amélioration sans cesse de l'environnement des affaires au Maroc, dans un cadre d'approfondissement du processus démocratique, offre les meilleures garanties pour tout investisseur national ou étranger » estime Abdelhakim Kemmou, président de la CCISC dans son mot accompagnant l'ouvrage. Résumant les principaux éléments de la stratégie économique du Maroc pour la décennie 2000-2010, trois axes majeurs se dégagent : efficacité économique, intégration dynamique dans l'économie mondiale et cohésion sociale. Ainsi, les principaux objectifs retenus par le plan de développement économique et social sont développés, estime l'ouvrage CCISC, autour de l'approfondissement de la démocratie dans son acception globale, y compris économique et ce, en donnant corps aux droits économiques de l'individu et des groupes, et en cherchant à assurer à l'ensemble des citoyens les conditions d'une vie digne. Un autre axe est désormais formulé autour de la mise à niveau de l'économie marocaine, aussi bien du tissu productif que les ressources humaines, afin qu'elle puisse affronter, efficacement, la concurrence internationale, suivre le progrès technologique et assurer les conditions du décollage et du développement durable. Le projet du « Maroc compétitif » passe inéluctablement par la reconversion d'une société socialement et spatialement inégalitaire en une société solidaire, basée sur la réduction des disparités, aussi bien au niveau des couches sociales que des zones géographiques. Dans le même ordre d'idées, les organisations représentatives du secteur privé ont élaboré une stratégie touchant les structures productives et visant à renforcer les capacités compétitives du Maroc. « Le tourisme, la grappe du textile et habillement ou encore celle des produits de la mer de l'électronique ou des technologies d'information sont des secteurs présentant des avantages compétitifs au Maroc dans le contexte actuel de la concurrence sur le marché international » est-il mentionné dans le rapport CCISC. Cependant, d'autres secteurs font l'objet d'une grande attention : le bâtiment et les travaux publics, la valorisation des phosphates et l'agriculture d'exploitation. S'inscrivant dans un cadre public-privé, la stratégie “Maroc compétitif” se déploie sous forme de contrats-programmes engagés entre l'Etat et les associations professionnelles. Un premier secteur a déjà fait l'objet d'un contrat-programme en janvier 2001, c'est celui du tourisme. Le second est celui du textile et de l'habillement, selon les termes du contrat, l'Etat va offrir un certain nombre de mesures incitatives aux différents opérateurs du textile et de l'habillement qui s'engagent à leur tour à atteindre des objectifs chiffrés notamment, en matière d'investissement et de recrutement. D'autres contrats-programmes sont en cours de finalisation notamment dans le domaine des technologies de l'information. « Si la dimension intérieure est hautement importante dans toute stratégie économique, la dimension extérieure détermine de plus en plus la compétitivité », commente le rapport. Dans ce cadre, le Maroc applique progressivement les dispositions de l'Accord d'association avec l'UE de 1996 visant la création de la zone de libre-échange à l'horizon 2010, parallèlement au renforcement de ses relations économiques avec le reste du monde, notamment, le projet de création d'une zone de libre-échange avec les Etats-Unis d'Amérique et avec certains pays arabes. Sur le plan social, le Maroc œuvre dans le sens du renforcement de la cohésion sociale, considérée comme élément de base de l'efficacité économique. Ainsi, conclut l'ouvrage CCISC, à côté du développement d'un système plus approprié d'éducation formation, on assiste au démarrage de programmes visant le renforcement de la dimension sociale (lutte contre la pauvreté, programme de lutte conte l'analphabétisme, amélioration du système de la santé publique, renforcement de la scolarisation des filles dans le milieu rural…