Les rebondissements n'en finissent pas dans le feuilleton de la relation entre Soumia Benkhaldoun, ministre déléguée auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la formation professionnelle et Lahbibi Choubani, ministre chargé des Relations avec le parlement et la société civile. Débordée par l'ampleur qu'a prise la polémique dans les médias, la principale concernée vient de réagir dans sa page facebook officielle ce vendredi 8 mai 2015. Et ce particulièrement, pour démentir une «prétendue info» publiée sur le quotidien Assabah et selon laquelle son ex mari a déclaré à des proches du Mouvement Unité et Réforme : «Choubani m'a égorgé». A ce sujet, la ministre au bord de l'anéantissement pointe du doigt l'avalanche médiatique : «Même si j'ai publié une déclaration avec l'accord de mon ex le 7 avril 2015, dans laquelle nous avons précisé qu'aucune tierce personne n'est impliquée dans notre divorce; et même si, j'ai assuré après la parution de la prétendue info sur «mes fiançailles officielles» que je n'aborderai plus le sujet de mon après divorce, et que je m'astreindrai au silence et déléguerai mon sort à Dieu; des quotidiens et des sites web n'ont pas arrêté de créer des mensonges depuis plus d'un mois, me poussant à sortir de mon silence. » Pour Mme Benkhaldoun, le dernier mensonge en date est celui publié par Assabah et relayé par divers sites, «dépassant toutes les lignes rouges en attribuant au théologien Ahmed Raïssouni ce qui n'a jamais eu lieu et au Mouvement Unité et Réforme ce qu'il n'a jamais fait. Ceci alors que ces derniers disposent de tous les moyens pour exprimer leur position. Ainsi tout ce qui est en dehors de cela n'est que pur mensonge, diffamation et imposture».
Irritée par le scandale médiatique, Mme Benkhaldoun s'interroge : «Je ne sais pas quel intérêt y'a-t-il pour ceux qui font commerce avec ma vie privée et font du mal à des enfants qui n'ont commis aucun tord en dehors du fait que le mère est une responsabilité publique». Et de conclure s'adressant à tous ceux qu'elle qualifie «d'investisseurs dans le dossier de son divorce» : « votre investissement est perdu, votre crime est odieux. "Allah nous suffit, Il est notre meilleur garant" »