Fitch justifie cette décision par le contexte sociopolitique et macroéconomique stable du Royaume qui a permis «l'attraction des IDE (Investissement directs étrangers, ndlr) et l'implémentation de réformes structurantes». L'analyse comparative publiée par l'agence de notation fait référence au contexte politique de transition difficile de la région, et de la baisse de la demande extérieure causée par la crise de la zone euro pour conclure que le Maroc a su prendre des initiatives «ambitieuses», malgré la conjoncture difficile. En ce qui concerne les perspectives de 2015, Fitch s'attend à ce que le déficit du compte courant baisse de 5,6% du PIB en 2014 à 3,9% du PIB en 2015 essentiellement grâce à l'allégement de la facture énergétique et à la hausse des exportations industrielles. La dette extérieure nette devra, elle, atteindre un pic en 2015, pour ensuite s'engager dans une baisse. L'agence de notation a, par ailleurs, salué l'adoption de la nouvelle loi organique des finances, effective en 2015, qui devra «renforcer le cadre réglementaire du budget et inclure une mesure qui limitera l'augmentation des dettes liées à l'investissement».