D'ailleurs, je ne sais même pas si personnellement j'ai le droit de me mêler de cette triste affaire, mais, au point où ils en sont, je ne crois pas qu'il y aurait quelqu'un parmi eux qui aurait l'idée de me blâmer ou de me gronder. Franchement, c'est malheureux et tragique au point d'en devenir comique. Hier, ma curiosité maladive m'a poussé à lire le très long discours du très controversé Premier Secrétaire de ce ex-grand parti, discours qu'il a déversé sur les membres de sa «commission administrative». A la fin de la lecture, j'ai hésité entre jeter ma tablette par terre ou me taper la tête contre le mur. Entre l'autosatisfaction béate, le déni total de la réalité et le rejet de tous les problèmes sur les autres, il n'y avait plus aucune petite place ni à la lucidité ni à la moindre petite vision de l'avenir. J'ai bien peur que la pauvre rose ne soit définitivement fanée. A demain