Yasmina Baddou a effectué une tournée dans la région sud pour concrétiser le partenariat entre l'Etat et le tissu associatif, compte tenu du rôle important que joue la société civile en faveur des différentes couches sociales. Dans le cadre de la stratégie du secrétariat d'Etat chargé de la Famille, de la Solidarité et de l'Action sociale, qui est basé sur le principe de la proximité, Mme Yasmina Baddou s'est déplacée mardi à la ville de Taroudant. Elle a assisté, dans cette région où les ONG sont connues pour leur implication dans la réalisation de projets socio-économiques (routes, eau, électricité…), à l'ouverture d'une session de formation sur la gestion administrative, financière et juridique, qui durera jusqu'au 26 mars 2004. Une activité organisée au profit des responsables de coopératives féminines de la région Souss-Massa-Drâa. Consciente du fait que le partenariat entre l'Etat et le tissu associatif constitue la base de toute action visant le développement au niveau national, Mme Baddou a souligné, lors de cette occasion, que les Organisations non gouvernementales au Maroc sont devenues une force de proposition et un acteur incontournable dans le processus de développement durable. Les initiatives associatives dans le domaine de l'intégration économique sont d'une importance majeure. Raison pour laquelle la secrétaire d'Etat a affirmé que « la lutte contre les disparités sociales est un objectif national pour lequel s'emploient toutes les potentialités à travers des projets générateurs de revenus et l'encouragement des coopératives». La secrétaire d'Etat a réaffirmé que la lutte contre les disparités sociales est un objectif national pour lequel s'emploient toutes les potentialités à travers des projets générateurs de revenus et l'encouragement des coopératives. Le gouverneur de la province de Taroudant, également présent à cette occasion, a loué le soutien de la Banque islamique de Développement (BID) aux coopératives féminines de la région. Effectivement, il faut rappeler que l'implication de cette institution financière a donné ses fruits comme en témoigne la réussite de nombreuses coopératives opérant, notamment, dans l'exploitation de l'huile d'argane. Le soutien de la BID et le dynamisme de tous les partenaires (pouvoirs publics, collectivités locales, élus et société civile), offrent de larges perspectives pour un avenir prometteur entre les deux parties, comme l'a affirmé le gouverneur Abdellatif Lebjioui. Un constat confirmé par mme Baddou qui a déclaré dans un entretien téléphonique que les responsables de la BID sont prêts à financer plusieurs projets d'ordre social. Et la secrétaire d'Etat d'ajouter : « Nous sommes déjà sur le point de commencer avec l'aide de la BID une activité du genre dans la région de Taroudant, notamment le financement d'une longue séries de session de formation dans le domaine des coopératives». De son côté, le directeur régional de la BID, Sami Hani Sonbol, a mis en relief l'engagement de l'institution financière à soutenir et à accompagner la réalisation des projets de développement socio-économique dans les pays membres, dont le Maroc, un des pays fondateurs de la Banque en 1974. M.Sonbol a rappelé que la BID ne cesse de développer ses méthodes de travail depuis sa création, en vue d'être sur la même longueur d'ondes avec le développement et le dynamisme des pays membres. Dans le même ordre d'idées, Mme Baddou a estimé que le partenariat reste un choix stratégique pour améliorer les conditions matérielles des couches sociales vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les handicapés. En fait, les actions entreprises par le département de Mme Baddou se multiplient de plus en plus, et particulièrement les campagnes de sensibilisation aux filières de formation qualifiante. Dans ce sens, la secrétaire d'Etat a affirmé que le développement social et la lutte contre la pauvreté passent inéluctablement par l'intégration économique, basée sur une politique de proximité et l'adoption de nouvelles approches en matière de gestion des programmes de développement. Pour Mme Baddou, « la formation des dirigeants associatifs potentiels est aussi vitale que le statut même de l'association ». L'organisation de cette session de formation à Taroudant est la 2-ème action soutenue dans la région du Souss-Massa-Draâ par la BID après celle d'Agadir, organisée en janvier dernier au profit des responsables de coopératives de production.