En marge du lancement de «Cap 2016», le Crédit Agricole du Maroc (CAM) a dressé le bilan de son activité financière au titre de l'exercice 2013. Les chiffres dévoilés par Tariq Sijilmassi, président du directoire du CAM, démontrent une progression de la performance financière du groupe. 6,9 milliards de dirhams, tels sont les fonds propres de la banque à fin 2013 marquant ainsi un bond de 11% par rapport à fin décembre 2012. Ainsi, l'exercice 2013 s'est achevé sous une hausse de 7% du produit net bancaire du Crédit Agricole. Une évolution qui s'est chiffrée à 2,85 milliards de dirhams contre 2,66 milliards DH enregistrés au titre de l'exercice 2012. Cette performance est attribuée à la bonne tenue des marges réalisées. A cet égard, la marge d'intérêt et la marge sur commissions se sont améliorées respectivement de 3 et 11%. Les indicateurs du résultat brut d'exploitation ont emprunté un trend haussier atteignant ainsi un total de 1,6 milliard de dirhams. Le résultat net économique du Crédit Agricole a, pour sa part, grimpé de 12% par rapport à son niveau en 2012 générant ainsi une valeur de 585 millions DH. Dans le cadre de l'opération de réhabilitation financière des petits agriculteurs, 180 millions de dirhams d'abandon ont été observés au titre de l'exercice 2013. Ainsi, le résultat net social s'est situé à 405 millions de dirhams au moment où la provision pour risques généraux s'est située autour de 550 millions DH. Par ailleurs, l'activité commerciale du groupe a maintenu son développement. Les performances commerciales du CAM ont contribué à la croissance des dépôts de la clientèle. Une amélioration qui revient essentiellement à la hausse de 4% des ressources à vue ressortant ainsi à 26,4 milliards de dirhams. Second facteur expliquant cette performance est celui des comptes sur carnet dont l'encours s'est chiffré à fin 2013 à 8 milliards DH, affichant ainsi une évolution de 11 % par rapport à l'exercice précédent. La hausse a également été constatée au niveau des créances brutes sur la clientèle. Ces dernières se sont appréciées de 6 % se situant à fin 2013 autour des 61 milliards de dirhams, améliorant ainsi la qualité du portefeuille avec un taux de créance en souffrance ramené à 7,7 %.