La valorisation et la préservation des terres collectives ainsi que la gestion des collectivités ethniques (soulaliyate) requièrent l'adoption d'une approche spécifique à chaque catégorie sur la base d'une vision globale prenant en considération toutes les données économiques, sociales et environnementales et les spécificités de chaque région, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur, Charki Draiss. Intervenant à l'ouverture du débat national sur les terres collectives, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, M. Draiss a relevé que le traitement de la question des terres collectives doit prendre en considération la diversité et les spécificités propres à chaque domaine, en concertation avec tous les acteurs concernés. Pour le ministre, cette approche doit s'appliquer aux recommandations et directives issues de ce dialogue, qui se doivent d'être «réalistes et réalisables», en prenant en compte les ambitions et les attentes des collectivités ethniques. La concrétisation des orientations et des choix relatifs à la gestion des terres collectives requiert l'ouverture d'un chantier parallèle ayant trait à la réforme juridique et institutionnelle, la consolidation du processus de gestion déconcentrée des terres collectives et la mise en œuvre de mécanismes à même de concrétiser les orientations, a-t-il expliqué.