Située à quelque 45 km au nord de la ville de Dakhla, la nouvelle décharge de Dakhla sera opérationnelle au début de l'année prochaine, et devra traiter plus de 150 tonnes de déchets ménagers et similaires par jour. La ville du Dakhla sera dotée d'une nouvelle décharge publique selon les normes internationales en vigueur en la matière, et qui sans doute devra réjouir tant les habitants que les visiteurs de la ville aux atouts naturels et environnementaux exceptionnels. Ce projet constitue un pas important participant au renforcement des infrastructures nécessaires pour un décollage économique local équilibré de cette région saharienne. Lancés depuis 2001 dans le cadre de la mise en œuvre du schéma directeur d'assainissement solide des communes de Dakhla et de Laârkoub, ces travaux touchent à leur fin, et dont le coût est de près de 99 millions DH. Cette infrastructure est réalisée conformément aux conventions thématiques signées entre plusieurs partenaires pour la réalisation d'une série de projets dans le secteur de l'environnement dans la région d'Oued Eddahab-Lagouira. D'une superficie de 4,5 hectares sur un total de 15 hectares consacrés à ce projet, cette première tranche de la nouvelle décharge est dotée de technologie avancée pour la collecte, le transport et le traitement des déchets. L'endroit de cette nouvelle décharge a été sélectionné par une commission locale de différents secteurs suivant des critères prenant en compte la préservation de l'environnement, la protection de la nappe phréatique et l'éloignement des axes routiers et des groupements d'habitations, et qui est dotée de différents équipements de contrôle et de gestion nécessaires. En termes d'impact, la nouvelle décharge qui vient remplacer l'actuel dépotoir, inadapté en raison de son emplacement à l'intérieur de la ville de Dakhla et de certains quartiers, permettra d'éliminer toutes les nuisances ainsi que les risques écologiques qui pèsent sur l'écosystème de la péninsule. Le nouveau site de la décharge connaîtra des travaux d'extension au fur et à mesure que se développe la ville de Dakhla. Par le passé, l'absence d'un plan de gestion et de contrôle des quantités a entraîné de graves nuisances écologiques et socio-économiques, dont la dégradation des ressources en eau au niveau de la baie d'Oued Eddahab-Lagouira.