Une enveloppe de 90 millions de dirhams sera consacrée par l'Office chérifien des phosphates (OCP) en vue de mettre en place un fonds pour le financement de projets de recherche autour des phosphates et le financement des bourses de recherche pour les doctorants les plus méritants. C'est ce qui a été dévoilé lors de la clôture des premières Assises nationales de la R&D autour des phosphates organisée le 13 septembre à Skhirat. Ce fonds connaîtra, par ailleurs, la contribution du ministère de l'enseignement supérieur, et ce par la mobilisation de ses structures de recherche, des moyens du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) ainsi que l'allocation de bourses pour les doctorants méritants engagés dans le cadre des projets retenus. Concernant le volet de la recherche et développement, l'Office chérifien des phosphates a dressé ses premières recommandations. A cet égard, Abdelaâli Kossir, directeur de la Recherche & Développement à OCP, a souligné que le ministère de l'enseignement supérieur a mis l'accent sur le renforcement des moyens des plates-formes technologiques à travers l'acquisition des équipements dédiés aux projets retenus et l'introduction de l'enseignement sur le phosphate au niveau des cursus universitaires. M. Kossir, a par ailleurs, insisté sur le déploiement d'outils et de mécanismes susceptibles de réussir la mise en œuvre des recommandations. Le but étant de dynamiser la recherche au niveau du Royaume autour des phosphates et de la hisser au niveau des normes internationales. La création d'un prix de recherche en phosphates figure également parmi les recommandations prioritaires de l'office. Une démarche qui convergerait vers une mutualisation des moyens, la création de chaires de recherche pour partager les bonnes pratiques ainsi que de disséminer les résultats de la recherche et l'organisation d'un congrès bisannuel. Même son de cloche pour le département de l'enseignement supérieur. Le ministre Lahcen Daoudi a plaidé pour une dynamisation de la recherche comme levier de la société du savoir, précisant que les contraintes financières et la lourdeur des procédures administratives ne sont plus de mise.