L'option prise par le Maroc depuis des années en termes d'ouverture de son économie à l'international est irréversible. Il ne s'agit pas simplement d'un choix mais d'une quasi-obligation. Le Maroc est partenaire de grands ensembles comme l'Union européenne et doit donc se mettre à des standards élevés. Il fait bonne figure de pays respectant la légalité et les engagements internationaux. Les accords de libre-échange signés à ce jour par le Maroc font partie de ce pack d'ouverture que nous avons choisi. Et nous devions nous y préparer. Il est trop facile d'utiliser les répercussions de l'ouverture et de ces accords sur notre tissu d'entreprises pour remettre en question la pertinence même des choix stratégiques. S'il y a problème aujourd'hui avec ces pays et si le Maroc est pour l'instant est plus perdant c'est probablement dû à nous et pas à nos partenaires. Nous connaissions depuis longtemps les échéances, les types de problèmes et même les mesures à prendre pour que nos entreprises soient prêtes à affronter la compétition mondiale. La réglementation mondiale du commerce nous donne les outils pour pouvoir opérer l'ouverture tout en préservant notre tissu économique. Les textes mêmes de ces accords prévoient des mécanismes de sauvegarde. En somme nous avons une boîte à outils que nous ne savons malheureusement pas encore utiliser…