La région du Nord en général, et celle de Tanger-Tétouan en particulier, constitue une plate-forme attractive pour les investissements espagnols. A cet effet, la Chambre espagnole de commerce et d'industrie de Tanger (CECIT) a organisé, les 12 et 13 juin, la troisième édition de la Rencontre hispano-marocaine multisectorielle. Sous l'égide du ministère de l'économie et compétitivité d'Espagne et en collaboration avec le Bureau économique et commercial de l'ambassade d'Espagne à Rabat et Casablanca, les travaux de cette manifestation ont été marqués par la présence de 25 sociétés espagnoles et 110 marocaines tous secteurs confondus. «Cette rencontre constitue une occasion importante pour les entreprises marocaines et espagnoles en vue de créer des contacts, de tisser des partenariats et d'identifier les opportunités d'affaires, notamment dans les secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée», indique Arturo Reig Tapia, consul général d'Espagne à Tanger, lors de la séance inaugurale de cette troisième rencontre. Par ailleurs, cette édition s'assignait comme objectif principal de faciliter l'identification des partenaires commerciaux potentiels, particulièrement dans la région Tanger-Tétouan, qui a entrepris une modernisation et des opportunités d'affaires interentreprises. «La proximité géographique de l'Europe et le traitement fiscal préférentiel accordé, faisant de la région un endroit approprié pour les projets des entreprises espagnoles qui sont intéressées par le marché local ou pour celles qui recherchent une plate-forme de production à destination d'autres marchés», selon les organisateurs. Cette troisième Rencontre hispano-marocaine a constitué aussi une opportunité pour les participants de traiter des mesures incitatives en faveur de l'investissement au Maroc. Intervenant à cette occasion, Mohamed Najib Chabbar, représentant de l'Administration des douanes et impôts indirects, a souligné les facilités douanières accordées dans le cadre du régime d'investissement, mais aussi des mesures incitatives prises d'ordre procédural. «L'ensemble de ces mesures fiscales ou procédurales fait aujourd'hui du Maroc une plate-forme de production et d'exportation intégrée, notamment à travers les différents accords de libre-échange signés par le Maroc avec ses partenaires», affirme-t-il, faisant remarquer que ces accords permettent, de ce fait, l'accès à «un marché d'un milliard de consommateurs».