"Pour une dynamisation de la diplomatie économique marocaine" est le thème d'une table ronde organisée, vendredi à Rabat. Cette initiative, organisée par l'Association marocaine de la diplomatie parallèle et du dialogue des civilisations, en collaboration avec la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) est dictée, par la nécessité de sensibiliser les différents acteurs à prendre conscience du rôle de la diplomatie économique face aux enjeux présents et futurs et de les inviter à prendre part aux débats et analyses portant sur la diplomatie en général et la diplomatie économique en particulier, lit-on dans un document distribué à cette occasion. Les intervenants ont débattu notamment, du "rôle de la diplomatie économique comme moyen de renforcement des capacités économiques", "le bilan de la diplomatie économique marocaine et les actions à entreprendre pour une diplomatie économique marocaine plus dynamique et plus efficiente". Le secrétaire général de la CDG, Abdesselam Aboudrar a mis en exergue le rôle de la Caisse en matière de diplomatie économique et a indiqué que "le fait de tisser des liens d'intérêts et de connaissances mutuels est le meilleur garant de relations pérennes (..) d'où la nécessité d'une stratégie globale et d'une diplomatie ouverte sur les opérateurs économiques". Evoquant le rôle de l'Etat en matière de renforcement de la diplomatie économique, il a indiqué que "l'Etat doit encourager et appuyer des candidatures, et à tous les niveaux, dans les organismes internationaux comme relais de la diplomatie officielle". L'ambassadeur, directeur des études et de la coordination sectorielle au ministère des Affaires étrangères, Mehdi Mimoun a indiqué que la diplomatie économique existe au Maroc depuis des siècles et que les premiers accords de partenariat avec l'Europe étaient de nature économique, précisant que 95 % des accords signés par le Royaume sont des accords économiques et commerciaux.