Une délégation de représentants d'agences de voyages étrangères a effectué le week-end dernier une visite dans la région de Guelmim-Smara afin de s'informer sur les potentialités touristiques oasiennes qu'offre la région et d'explorer le potentiel naturel et d'hébergement de cette destination touristique. Cette visite de trois jours s'inscrit dans le cadre du Programme des oasis du sud (POS), initié par l'Agence pour la promotion et le développement des provinces du Sud du Royaume en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et les collectivités locales. Elle vise à présenter les produits touristiques oasiens, sensibiliser les réseaux du tourisme durable et solidaire européens et renforcer les liens de coopération avec les acteurs intéressés. Cette délégation composée de représentants d'une dizaine d'agences de voyages étrangères a visité plusieurs sites touristiques dont le marché aux dromadaires d'Amhrich, le complexe d'artisanat de Guelmim, un musée et des associations à Taghmert, la plage blanche, la réserve de cactus de la collectivité de Lebyar et le site archéologique de Noul Lamta à Assrir. La délégation a également visité certains établissements hôteliers classés et a dégusté des plats de l'art culinaire local. A cette occasion, un atelier de travail entre les membres de cette délégation et les acteurs locaux consacré à l'examen des voies et moyens pouvant contribuer à la promotion du tourisme oasien, ainsi que de l'établissement de partenariats entre ces agences de voyages et les acteurs touristiques locaux. Lors de ce voyage, les membres de cette délégation se sont arrêtés sur le potentiel touristique considérable des oasis du sud : paysages et panorama magnifiques des oasis, Ksour, vie rurale traditionnelle, produits de terroir spécifiques (dattes, henné et élevage d'ovins), gastronomie locale, qualité de l'hospitalité. Selon les responsables locaux, le tourisme oasien ne vise pas uniquement la complémentarité avec les autres produits touristiques, tel le balnéaire ou le tourisme des villes impériales, mais a aussi pour but de contribuer à l'atténuation des disparités régionales dans les zones périphériques sahariennes et présahariennes. Selon eux, ce secteur peut contribuer fortement à la mise en œuvre de projets de conservation des oasis et des projets de développement durable pour les populations locales. L'espace saharien, avec ses nombreux oasis offrant ombre et gîtes, constitue un produit original et typique fort prisé faisant partie du tourisme écologique devenu de nos jours un produit de mode dicté par le besoin de l'aventure et de la découverte de la nature exprimée par le tourisme international.