Dans une scène captée par les caméras à l'intérieur d'un hôtel de la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, est apparu accompagné d'une délégation officielle transportant des valises remplies, juste avant sa rencontre avec un responsable africain. Cette image a suscité une vague d'interrogations sur les manœuvres algériennes dans les coulisses de l'Union africaine, notamment dans le cadre de la tentative de l'Algérie d'obtenir le poste de vice-président de la Commission de l'Union africaine après son échec à décrocher un siège au sein du Conseil de paix et de sécurité de l'organisation. Depuis un certain temps, l'Algérie cherche à renforcer son influence au sein des institutions africaines. Cependant, de nombreux rapports indiquent que ces efforts ne reposent pas uniquement sur la diplomatie traditionnelle, mais incluent également des pratiques controversées. Des allégations circulent sur des tentatives de corruption de responsables africains afin d'obtenir leur soutien lors du vote pour que la candidate algérienne remporte le poste de vice-présidente de la Commission de l'Union africaine. Selon des sources bien informées, cet "argent sale" ne transite pas par les circuits bancaires officiels, ce qui soulève des soupçons quant à la nature de ces transactions et aux bénéficiaires impliqués. Cette méthode vise à éviter tout effet pouvant attirer l'attention des institutions financières ou soulever des doutes sur la transparence de ces opérations. Cette démarche algérienne intervient alors que la concurrence pour ce poste est féroce, plusieurs autres pays étant également en lice. De plus, le bilan de l'Algérie sur les questions régionales, notamment ses positions sur certaines crises africaines, ne garantit pas un soutien unanime. Ces révélations, qui ont largement circulé dans les médias africains et internationaux, risquent d'avoir un impact négatif sur l'image de l'Algérie au sein de l'Union africaine. La crédibilité et la transparence jouent un rôle essentiel dans le renforcement des partenariats régionaux, et toute violation potentielle des normes diplomatiques pourrait entraîner une perte de confiance dans le rôle que l'Algérie aspire à jouer au sein de l'organisation continentale.