Poursuivre l'implémentation des piliers de l'Etat social, renforcer la dynamique de l'économie nationale, favoriser l'attraction des investissements productifs… sont autant de dossiers importants posés sur la table de l'Exécutif lors de cette rentrée économique et financière. Des projets de taille attendent le gouvernement, notamment face aux répercussions de la crise mondiale, aux années de sécheresse et à la cherté du coût de la vie, nécessitant une soutenabilité des finances publiques afin d'assurer la continuité de la mise en œuvre des grands chantiers de réforme, à leur tête le chantier Royal de la protection sociale. A cette fin, le gouvernement, conformément aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, sera amené à poursuivre le même élan de la promotion de l'investissement et ce, après l'opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l'Investissement et l'entrée en vigueur de la nouvelle Charte de l'Investissement, appelés à dynamiser l'économie nationale à même de financer les grands chantiers que le Royaume s'efforce d'asseoir. PLF-2024 : quatre grandes priorités Dans ce cadre, le projet de loi de finances (PLF) au titre de l'exercice 2024 se fixe quatre grandes priorités constituant les bases du programme gouvernemental, à savoir renforcer les mesures prises pour faire face aux répercussions conjoncturelles, poursuivre l'implémentation des piliers de l'Etat social, continuer la mise en œuvre des réformes structurelles et renforcer la soutenabilité des finances publiques. Au volet de l'investissement, la pièce maîtresse pour le décollage économique du Royaume et le mécanisme nécessaire pour la consolidation des fondements de l'Etat social et la mise en place des bases d'une économie nationale compétitive, équitable et durable, le gouvernement se penchera sur l'opérationnalisation des dispositions de la nouvelle Charte de l'investissement, ainsi que l'opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l'investissement. Dans la même veine, l'exécutif œuvrera à consacrer la croissance des secteurs économiques, après un taux de croissance de 3,5% enregistrée au 1er trimestre 2023, avec une progression de la valeur ajoutée agricole en plus de la dynamique enregistrée dans le secteur touristique, comme en témoigne les recettes touristiques en devises ayant atteint un record de 94 milliards de dirhams (MMDH). La rentrée économique et financière sera également marquée cette année par un enjeu de taille, celui de la pérennisation des équilibres des finances publiques, eu égard aux efforts financiers considérables nécessaires pour faire face aux répercussions conjoncturelles actuelles et pour établir les piliers de l'Etat social, parallèlement à la poursuite des réformes structurelles d'autre part. A cette fin, plusieurs réformes sont nécessaires en vue de dégager des marges financières. Il s'agit notamment de la réforme de la loi organique relative à la loi de finances, la mise en œuvre effective de la loi-cadre portant réforme fiscale, la réforme de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l'intégration du secteur informel, ou encore le développement des financements innovants. Hydrogène vert : vers la promotion de « l'Offre Maroc » Parmi les chantiers d'envergure à l'agenda de la prochaine rentrée économique figure le développement de « l'offre Maroc » en matière d'attraction des investissements en hydrogène vert, secteur hautement porteur pour l'économie nationale. En application des Hautes Directives Royales, le gouvernement travaillera sur l'accélération du projet « Offre Maroc » dans le domaine de l'hydrogène vert afin de mettre en valeur le potentiel du pays et répondre aux projets des investisseurs internationaux dans ce domaine prometteur. Le Royaume se positionne actuellement sur l'échiquier des destinations compétitives dans le domaine des énergies renouvelables en général, et de l'hydrogène vert en particulier, constituant ainsi un atout fort qui permettrait au pays de devenir un exportateur principal de cette molécule d'avenir. Aldar: map