Au moment où la destination d'Agadir et environs connaissent en cette période estivale, une affluence intense de tous les coins du royaume, profitant de la splendeur de la corniche et la tiédeur de l'atmosphère, les tensions montent d'un cran à plus d'un titre. Tout d'abord, on déplorera les rapports inamicaux qui émaillent les deux alliés de la commune urbaine d'Agadir, après le retrait des lampistes de la dernière session de juillet, au complexe culturel Mohamed Khair-Eddine. Ces relations semblent bien se ternir, au fil du temps et ne serait, sans doute pas, loin d'un imminent divorce, d'autant plus que les deux camps accentuent séparément leurs efforts pour atténuer les dissensions. A ce propos, on croit bien savoir que la présidence aurait été sermonnée par les instances partisanes correspondantes, suite aux dysfonctionnements relevés au niveau du département de l'urbanisme et du service technique. De leur côté, les partenaires au conseil de ville, lassés de ce qu'ils appellent exclusive à leurs dépens, tentent de tirer grand profit de cette friction qui risque de laisser des plumes. Dans le même sillage, il parait aussi de plus en plus évident que le ciel s'assombrit dans les liens commune/Autorité, depuis que les rappels à l'ordre en terme de respect des dispositions en vigueur renfrognent les occupants de l'hôtel de ville, à bien des égards. Cette même Autorité allait pareillement mener la vie dure aux communes relevant de son territoire, imprégnées dans les dépravations, en vue de restituer les dépassements en termes d'anarchies urbanistiques, notamment à Drarga, Aourir, Taghazout, Tamri…Et si certaines voix s'élèvent, à juste titre, faisant état de la nécessité de démettre quelques Walis et Gouverneurs de leurs fonctions, comme c'est le cas à Tinghir, Larache…, ne jurant que par leur soutien flagrant au PAM, on ne peut que se réjouir de la neutralité et l'impartialité dont font preuve leurs homologues au sein de certaines régions dont la lutte contre les déficits communaux n'est plus un secret pour personne. Non loin de la capitale du Souss, la commune d'Inezgane semble également affronter plusieurs accrocs dont le dernier en date n'est autre que le soulèvement des commerçants contre les conduites du président, jugées attentatoires à leurs intérêts et escamotant leurs revendications au sujet du souk des légumes et fruits. Des marches de protestation ont récemment sillonné les artères de la ville, connue d'ailleurs pour son statut commercial primordial. Le maire, fort connu aussi pour son caractère impulsif s'est permis, dans une station radiophonique régionale, de proférer des propos injurieux à leur égard, attisant de plus belle cet affront rageur. D'autre part, on notera pareillement le bras de fer qui semble se constituer antre les partisans de la constitution et la fameuse coordination du 20 février dont l'ossature se compose désormais des extrémistes de droite et de gauche. Cependant, les premiers prennent de l'ascendant et émoussent de plus en plus leurs vis-à-vis, depuis que le tissu associatif s'y mêle massivement. Voilà donc un été surchauffé qui s'annonce, orné par des festivals thématiques, notamment celui du miel, de l'amandier…, au cœur des mouvements protestataires.