Soleil de plomb, chaleurs suffocantes, suivies de vents, de pluies sont le lot quotidien que nous réserve dame nature ces derniers jours. Vous êtes certainement, nombreux à vous poser des questions sur ces changements climatiques ? Quelles sont leurs influences sur la santé ? Quelles maladies pourraient-ils influencer ? Quels sont les effets précoces ? Et surtout que devrions nous faire ? Des questions qui traduisent des inquiétudes, un sentiment de peur, des doutes. Des questions légitimes surtout quand ces changements sont synonymes de maladies. Tout ce que vous devez connaître. Les événements climatiques extrêmes, les changements de température, les fortes ou les faibles précipitations, la pollution de l'air sont autant de facteurs qui provoquent inévitablement a court, moyen ou long terme des modifications climatiques. Ces modifications ont un impact direct sur notre santé, notre comportement, notre environnement et peuvent s'avérer dangereux, néfastes, voire irréversibles. Il est aujourd'hui admis que le changement climatique est l'un des plus grands défis de notre temps. De par ses effets extrêmement néfastes, l'évolution du climat va modifier certains déterminants essentiels de la santé tels l'alimentation, l'air et l'eau. Les conséquences ne s'arrêtent pas là, puisque les impacts concernent pratiquement tout ce qui touche à notre vie Impacts sur la santé : Maladies liées aux périodes de froid intense et de chaleur suffocante Maladies respiratoires et cardiovasculaires Risques accrus pour la santé au travail Mortalité liée au climat Maladies infectieuses Qualité de l'air/maladies respiratoire et cardiovasculaire Changements dans la configuration des maladies causées par des bactéries, des virus et d'autres pathogènes transmis par des moustiques et autres vecteurs. Maladies causées par les expositions aux rayons ultra-violets tels les cancers de la peau, les affections cutanées, les cataractes et les perturbations de la fonction immunitaire. Blessures et maladies Stress mental et social Risques accrus pour la santé au travail Déplacement des populations Impacts sur l'eau et l'air Réserves d'eau potable Qualité de l'eau Compétition pour l'eau Exposition accrue aux polluants et aux allergènes de l'air intérieur et extérieur Intoxications et troubles intestinaux provoqués par les contaminants chimiques et biologiques Maladies respiratoires Crises cardiaques, accidents vasculaires cérébraux et autres maladies cardiovasculaires Cancer Impacts sur l'agriculture et sur les forêts Rendement agricole Besoins d'irrigation Modification des types de forêts Migration géographique des individus Impacts sur les régions côtières et Espaces naturels et espèces Erosion des côtes Inondation des côtes Coûts versus protection des communautés côtières Modification des zones écologiques Disparitions d'espaces naturels Une bonne connaissance des groupes les plus susceptibles d'être touchés par les changements climatiques permet de prendre des mesures adaptées dans le but de réduire au minimum les conséquences. Les groupes suivants comptent parmi les plus vulnérables : Les enfants, les personnes âgées, les personnes ayant une maladie chronique, les personnes à faible revenu et sans abris et les personnes handicapées Les pauvres paient un lourd tribut La liste des effets négatifs, nocifs, nuisibles et parfois dramatiques dont les premiers à souffrir sont les populations les plus vulnérables. Il est malheureusement vrai que les effets induits par les changements climatiques ont une certaine prédilection pour les pays pauvres de la planète. Le nombre des victimes des calamités naturelles a été l'année dernière l'un des plus élevés depuis plusieurs décennies. Plus de 250.000 personnes sont mortes en 2010 sous les coups des éléments déchaînés. Ces données ont été diffusées par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon qui a prévenu que l'année en cours pourrait devenir tout aussi meurtrière pour l'humanité. Des cataclysmes dévastateurs se sont abattus l'année dernière sur la planète. Il s'agit des tremblements de terre à Haïti, des inondations au Pakistan, de la sécheresse et des feux de forêts en Russie, des cyclones et des tempêtes tropicales en Asie. Les éléments n'ont aucune intention de se calmer et ce début de 2011 a déjà été marqué par des inondations sans précédent en Australie et au Brésil. Aucun pays et aucune ville du monde n'est à l'abri des catastrophes naturelles. Ce sont les pays pauvres, a souligné Ban Ki Moon, qui souffrent le plus des suites des désastres. Les enfants sont particulièrement vulnérables et les tremblements de terre et les inondations de l'année dernière ont emporté des milliers de vies d'enfants. Collectés par le Centre de recherche sur l'épidémiologie des désastres (CRED), à Louvain, en Belgique, les chiffres sont sans appel. Chaque année, entre 1994 et 2003, 255 millions de personnes ont été touchées par les catastrophes d'origine naturelle, et 58 000 en sont décédées. Depuis 1974, on a recensé plus de 6300 désastres, hors épidémies, qui ont frappé 5 milliards d'humains et en ont tué 2 millions. Le changement climatique pourrait, de surcroît, provoquer dans l'avenir une augmentation des inondations et des cyclones. Les pays pauvres paient un tribut très lourd aux désastres. Depuis trente ans, selon le CRED, 88 % des tués et 96 % des personnes touchées vivaient en Asie et en Afrique. La cause de ces phénomènes réside dans les déséquilibres climatiques, et avant tout, par l'action de l'homme sur le climat qui s'est superposée sur les processus naturels qui ont toujours existé et existeront toujours. En fait, un grand nombre de phénomènes hydrométéorologiques, notamment les vagues de chaleur et de froid n'ont pas fini de causer des préjudices. Il est évident que la quantité des phénomènes dangereux, tout au moins météorologiques, ne fera qu'augmenter. Les changements climatiques induits par les activités humaines produiront leurs effets pendant au moins dix ans et il faudra au moins cinquante ans d'efforts pour inverser la tendance. Ensemble sauvons la terre L'heure est à l'action. Nous sommes tous concernés par le sort de la terre, nous sommes tous responsables, il faut en finir avec les grands discours moralisateurs. Ce dont à besoin la terre, c'est d'actions concrètes. Si nous voulons réellement sauver ce qui peut encore l'être, nous devons agir aujourd'hui. La terre a besoin de respirer un air pollué, les océans et les mers ont besoins d'être débarrassés de toutes les formes de polluants dont nous les humains les inondant. Il est encore temps d'agir si nous voulons préserver notre planète, si nous désirons contribuer à sa sauve garde afin de permettre aux générations futures, à nos enfants et petits enfants de respirer un air pur. Joignons nos mains, sauvons notre terre, prenons ensemble aujourd'hui les bonnes résolutions qui s'imposent, mettons en commun nos connaissances, trouvons ensembles les solutions les plus adaptées pour que la terre puisse retrouver le sourire.