Du 15 au 20 mai, la communauté régionale du Souss Massa Draa a eu droit à des activités intenses autour des thématiques de l'heure. Dans le cadre de la saison France-Maroc 2011, l'Institut Français d'Agadir, en collaboration avec la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines et l'Ecole Nationale de Commerce et de Gestion, a mis en œuvre un programme enrichissant auquel ont contribué d'éminents d'intervenants. Films de fiction, documentaires, colloque et table ronde tels ont été les ingrédients de cette manifestation, répartie sur des espaces différents. Une série de débats féconds on eu trait au thème central qu'est le travail, à travers la place qu'il occupe dans le contexte globalisé, les nouvelles formes de l'organisation dans l'entreprise et la parité homme/femme dans le monde de travail. « Le travail dans un monde en perpétuelle mutation se place en piédestal de fond qui nécessite évocation avec le public sur les évolutions et les représentations multiples de la réalité du vécu quotidien», s'exprime Béatrice Bertrand, directrice de l'IFA, lors du préambule du colloque tenu, jeudi dernier, à la salle de l'ENCG. Auparavant, Abdelaziz Bendou, directeur de cette école dynamique avait également mis l'accent sur l'importance de la notion de travail dans un monde en constante effervescence. Par la suite, subtilement modéré par Driss Ksikes, l'échange à été amorcé respectivement par Philippe d'Irbarne, sociologue, directeur de recherches au CNRS, autour des mots clés de sa communication, à savoir, travail, culture et mondialisation. De son côté, Daniel Linahart, sociologue, directrice de recherches au même centre, attire l'attention sur le travail face aux subjectivités et à l'aliénation, alors que Hassan Qranfal, sociologue, vice-doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines d'El Jadida, expose le phénomène du marché de travail dans notre pays. Pour sa part, Abdellatif Ait Heda, docteur en communication organisationnelle et enseignant chercheur à l'ENCG, met en relief les normes internationales et la recomposition du travail dans les PME exportatrices marocaines. Enfin, Brahim Labari et Touria Nakouche, professeur de sociologie à la faculté des lettres et des sciences humaines d'Agadir traitent du sujet autour du «genre» de travail, féminisation et précarisation. Cette complémentarité scientifique au niveau de l'approche et du traitement a suscité une large discussion autour des phénomènes et des indicateurs sociaux en pleine phase de mondialisation et dont le travail constitue l'épine dorsale de développement.