Marre du sandwich thon-crudités ou du plat-dessert pris au restaurant du coin ? On se lève tôt. On se force parfois à ingurgiter un petit déjeuner parce qu'on se dit qu'il faut bien tenir. Le midi, on mange en quatrième vitesse. On se fait quelques pauses grignotage dans la journée. Et le soir, nous voilà affamée, prête à ingurgiter le premier bout de saucisson venu. Privilégier les protéines de qualité « Souvent le déjeuner n'est pas basé sur un apport de protéines animales (viande, volaille, poisson, œufs…) ou végétales suffisant et de qualité. En ce qui concerne les protéines végétales, l'association céréales plus légumineuses est importante. Par exemple, du riz et des lentilles, la semoule d'un couscous avec des pois chiches. Même des salades peuvent être suffisamment composées pour rassembler tous les apports nutritionnels nécessaires. Par exemple, une salade à base de quinoa garantit un bon apport en protéines. De même qu'une soupe saupoudrée de flocons de germes de blé dans laquelle on aura cuit et mixé dedans une poignée de haricots blancs. Côté sandwich, restez vigilants sur la qualité du pain. Privilégiez les pains plus ou moins complets, multi céréales et évitez la baguette blanche et les pains de mie (qui sont assimilés à des sucres rapides). » • L'idéal : préparer son déjeuner la veille « Bien sûr, tout le monde ne peut pas concocter la veille ce qui va composer son déjeuner du lendemain. Et l'entreprise ne met pas forcément un frigidaire ou un micro-onde à disposition. Mais si c'est le cas, ne vous en privez pas. Tout est question d'organisation. Une fois par semaine, prenez le temps de réfléchir aux repas que vous comptez faire et établissez la liste des courses en conséquence. Cela vous dégagera l'esprit pour toute la semaine. Un reste du dîner de la veille comme déjeuner de midi le lendemain permet de varier vos pauses. Par exemple, un surplus de quiche accompagnée d'une tomate, d'une salade ou de carottes râpées, cela fait déjà un bon repas. » • Mâcher pour mieux digérer • « Si vous déjeunez au bureau, ne travaillez pas en même temps. Sinon, vous ne vous rendrez pas compte que vous avez mangé. Arrêtez-vous pendant dix minutes, un quart d'heure. Coupez-vous du monde, profitez de votre repas et… mastiquez ! La mastication donne une information de satiété, évite les ballonnements, les digestions trop longues et les coups de barre quelques heures plus tard. » • Se faire plaisir avec un dessert « Faites vous plaisir, mais pas tous les jours. L'important c'est que cette part de tarte soit appétissante et vous en ayez vraiment envie. Si elle est quelconque et que vous la mangez alors que vous n'avez plus faim, c'est dommage. En revanche, une salade de qualité suivie d'un crumble ou d'un fondant au chocolat, pourquoi pas de temps en temps. Vous préférez un fruit ? Pas de problème si vous le supportez. Pour certaines, il complique la digestion. Il vaut mieux alors le garder pour plus tard. » • Les en-cas : pourquoi pas ! « Un en-cas à 10h, un autre à 16h, cela peut être envisagé. Mais évitez les barres chocolatées ou les bonbons, plutôt associés à du grignotage compulsif. Préférez un fruit, une tranche de pain d'épice, quelques fruits secs (figues, pruneaux…), une petite poignée d'amandes, de noisettes, de noix, du moment qu'elles ne sont ni grillées, ni salées, ni sucrées. Elles sont riches en calcium et se digèrent très bien. Pareil pour les fruits secs remplis de minéraux ils sont intéressants sur le plan nutritif ! »