Partenariat Maroc-UE : Nasser Bourita demande aux Européens des actes plutôt que des paroles    Gaza : Les Palestiniens sont sans abri et privés de nourriture et d'eau potable    Education préscolaire généralisé à hauteur de 83%, selon Mohammed Saad Berrada    Vague de froid: l'Etat s'apprête à prêter assistance à 872.000 personnes ciblées durant l'hiver    Future Citroën C4 production moves to Kenitra, Madrid plant at risk    Installation du nouveau DG de l'ONMT, Achraf Fayda    Rencontres : la philosophie au rendez-vous    Israël nomme un défenseur de la marocanité du Sahara, ambassadeur aux Etats-Unis    MMA : Boughanem, champion marocain de Muay Thai, remporte son combat en Autriche    Ligue des Champions féminine de la CAF : Sanaâ Mssoudy et Doha El Madani dans l'équipe type du tournoi    Malgré les menaces du Polisario, le Rallye Africa passera à nouveau par El Guerguerate    El Español : Le Maroc continue de suffoquer Melilla    Italie : La chef marocaine Nour Maaffer remporte un prestigieux prix de cuisine    Algerian media claims Moroccan Fouzi Lekjaa «uses Pegasus to control CAF»    Maroc : Un touriste belge disparaît près de Taghazout    Ahmed Spins, le fils Akhannouch sur la scène de Coachella 2025 en Californie    Etats du Sahel. Trois pays, un seul passeport    Afrique du Sud. L'ANC expulse définitivement Jacob Zuma    Le Parlement marocain prend part à la 70ème session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN    Le Maroc a exporté pour trois milliards de dollars de produits de la mer en 2023    Coupes africaines des clubs : Raja Casablanca-AS FAR en tête d'affiche, la RS Berkane reçoit les Angolais de CD Lunda Sul    Botola D1. JII: Football au degré zéro, il faut voir ailleurs pour se faire plaisir !    Football : Gyökeres déjà parmi les buteurs les plus efficaces de l'histoire sur une année civile    Swissport remporte la concession de onze salons VIP dans les aéroports marocains    Interview avec Peter PanyinAnaman: « J'ai réalisé que Ses citations ont le pouvoir d'inspirer, de motiver et d'éduquer »    Le Maroc, l'Algérie et le syndrome de Cassandre...    La DGSN et la sûreté de l'Etat belge renforcent leur coopération en matière de sécurité    Un trafiquant de drogue belge recherché arrêté par les autorités marocaines à Casablanca    Achraf Fayda entame son mandat à la tête de l'ONMT    Internet : un taux de pénétration record de 112,7 % à fin septembre    Terrorisme : Le Maroc dans le viseur des jihadistes sahéliens [INTEGRAL]    Hommage à la solidarité des marocains lors des inondations de Valence    Festival du Cinéma des peuples : "Gray Days" d'Abir Fathouni remporte le Grand Prix    Interview avec Asma Graimiche : « Il est nécessaire d›intégrer la critique de cinéma aux programmes universitaires »    Mode. Le caftan marocain fait sensation à Séville    Le Commissaire européen Várhelyi en visite au Maroc    Assurances : Les primes émises en hausse de 4,8% à fin septembre 2024    Epson Maroc : Cinq années de réalisations, d'innovations et de leadership    Foot: la sélection marocaine U15 prend part à un tournoi international en Espagne    Olympiakos : Ayoub El Kaabi claque un hat-trick et devient le meilleur buteur du championnat    Ayyoub Bouaddi penche pour les Lions de l'Atlas    CV, c'est vous ! EP – 77. Nasry Aboujihade, un chirurgien au service de votre sourire    M Avenue et le FIFM : Une collaboration qui illumine Marrakech    Taznakht : The Grand finale of the Aït Ouaouzguit carpet festival    Coopération sino-marocaine : Le Maroc, « un partenaire clé au sein de la BRI »    Investissements : Karim Zidane VRP du Maroc en Corée et au Japon    Libye: L'union africaine réitère la pertinence des processus de Skhirat et de Bouznika    Taznakht : Clôture en beauté pour le Festival du tapis d'Aït Ouaouzguit    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ahmed Jaride expose ses œuvres à Marrakech : Sous le signe «le manifeste des fragments»
Publié dans Albayane le 21 - 02 - 2011

L'artiste peintre Ahmed Jaride expose une série de ses œuvres récentes, depuis le 18 février courant et jusqu'au 11 mars prochain, à Marrakech. Visible aux cimaises de la Galerie d'Art «Noir sur Blanc», cette exposition, placée sous le signe «le manifeste des fragments», laisse à voir et à apprécier une nouvelle collection de toiles de cet artiste qui s'est construit, au fil des années, un grand palmarès avec une démarche plastique pleine de réflexion et de remise en question.
En parlant de son dernier travail, Jaride affirme que «ce qui me tient le plus à cœur devant la toile, ce n'est point de meubler l'espace de formes et de couleurs, mais plutôt de supprimer le plus de phrases visuelles possibles pour n'en garder que l'essentiel, ou plus exactement la trace essentielle, ce fragment à l'orée de la dissémination et de l'oubli».
Jaride ne peint pas les choses, mais leur trace. D'ailleurs, la chose en tant que sujet, n'existe que très rarement dans ses œuvres. En effet, il travaille sur le «néant» en tant que thème et non en tant que chose.
C'est dire que Jaride passe le plus clair de son temps à effacer et à dégarnir les espaces dans l'espoir de découvrir une trace ou un brin de trace.
L'effacement prend plus de temps dans la réalisation d'un tableau que les ajouts. Ce choix comporte beaucoup de risques parce qu'il l'expose au danger d'abîmer le tableau ou plutôt expose celui-ci à l'endommagement, a expliqué encore Ahmed Jaride.
Pour nombre d'observateurs, l'art chez Jaride est ascétique dans la mesure où il s'écarte de l'ornementation et de la fioriture et n'accorde aucune importance au verbiage visuel. La concision du signe, l'envie de dire le maximum par le minimum, la dimension spirituelle, telles sont les principales caractéristiques de ses œuvres.
Pour plus de précision, le blanc n'est pas une couleur pour l'artiste peintre, mais de la lumière, de même que le noir n'est pas une couleur, mais l'absence de lumière. Aussi, le blanc est pour lui, une recherche de la lumière et l'attente d'une manifestation possible, ont-ils précisé.
Natif de Casablanca en 1954, Jaride a exercé en tant que professeur de psychopédagogie, puis de philosophie, avant de rejoindre l'école des Beaux Arts de Casablanca, dans le but de donner des cours de philosophie de l'art.
Ahmed Jaride s'est également consacré à la promotion de l'art et de la culture au Maroc en fondant, en 1997, le Village des ateliers d'artiste, puis la Grande exposition nationale des arts plastiques en 2004.
Ayant exposé au Maroc comme à l'étranger, il a réalisé plusieurs ateliers de peinture, donné des cours lors de grandes manifestations culturelles, et participé à des colloques et des séminaires. Il a, en outre, collaboré par ses écrits dans différents livres d'art.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.