Les camarades de la préfecture d'Agadir Ida Outanane ont choisi une femme à la tête de leur section provinciale, lundi dernier lors du congrès ordinaire tenu, sous la présidence de Mustapha Addichane, responsable du pôle de l'organisation et de la vie du parti au bureau politique du PPS. Un choix qui s'inscrit parfaitement dans le sillage de la volonté de mettre en pratique l'approche du genre prônée consciencieusement par cette formation politique. C'est d'autant plus réjouissant que la femme élue à l'unanimité par une cinquantaine de congressistes, représentant les sections locales d'Agadir, d'Aourir, d'Aziar et de Drarga, n'est autre que la militante Fatima Echaabi, docteur enseignante de la littérature à la faculté des lettres et sciences humaines relevant de l'université Ibn Zohr d'Agadir. Bourrée de qualités humaines et intellectuelles, la nouvelle responsable vient combler le vide et bâtir, en compagnie de nombre de militants une section forte et performante. Ouvrant les travaux de cette rencontre se déroulant au nouveau local du parti, Saoudi El Amalki, coordinateur de la région Souss Massa Drâa du PPS, rappela le contexte général de la tenue de ce congrès qui s'insère dans le cadre de l'application des orientations majeures du 8ème congrès national et l'activation de la feuille de route organisationnelle, mise en marche par la direction du parti, depuis un certain moment. Abordant le volet relatif à la situation politique du pays, Mustapha Addichane souligna que le PPS, tout en s'appuyant sur la mise en fonction d'une nouvelle génération de réformes pour le Maroc de la démocratie, s'active pour la lutte contre la génération des dysfonctionnements dont l'action politique demeure le cheval de bataille. Dans ce sens, l'intervenant ne mâcha pas ses mots, fustigeant tous les maux d'un dérapage faussant entièrement le jeu démocratique de notre pays. «Le faussement des dernières consultations électives a été tel qu'on perd malheureusement des pas en arrière dans le processus démocratique, à cause de la nouvelle optique mise en évidence au profit d'une nouvelle formation se croyant au-dessus du lot». Poursuivant le procès de cette machination, le dirigeant du parti lève encore de plus belle ton. «A travers l'Histoire, notre nation a toujours mis en avant le pluralisme dans la vie politique. Si le PAM ne se conforme pas à cette réalité séculaire en s'érigeant en parti unique, imposant sa mainmise sur la scène politique, par le biais de nombre d'«énergumènes» de tous bords, nous ne ménageons aucun effort pour contrecarrer cette démarche exclusive et condamnable. S'agissant du volet organisationnel, l'orateur donna des explications exhaustives inhérentes au contenu du contrat programme que la direction du part signe avec les sections préfectorales à travers le royaume. Par la suite, après la lecture du rapport de la section et le débat de l'assistance qui s'en suivit, on passé à l'élection du conseil de la section composée de 45 membres, de la secrétaire et du bureau de la section composé de 11 membres.