Le Raja rate son deuxième choc dans moins d'une semaine. Après le derby casablancais bêtement perdu face au Wydad (2-1), samedi dernier, le Raja n'a pu faire mieux que le nul à Rabat (1-1) devant les FAR, mercredi, pour le compte du dernier match de la 11e journée du championnat national. Si la logique n'a pas été respectée lors du récent derby des frères ennemis, la loi n'a pas été appliquée lors du choc devant les FAR. A Casablanca, face au WAC, le Raja qui était plus proche de la victoire a fini par s'incliner pour cause de mentalité d'amateur de ses joueurs et de mauvais coaching de son entraîneur. A Rabat, devant les militaires, c'est une autre cause qui était derrière le partage des points dans un duel qui aurait dû s'achever en sa faveur. Il s'agit du mauvais arbitrage de Abdellah Achiri qui a totalement faussé la rencontre. Plusieurs fautes qui devaient être sifflées en faveur du Raja n'ont pas été vues ou bien n'ont pas été jugées valables par M. l'arbitre. Plusieurs sanctions qui devaient être infligées à l'encontre de certains joueurs des FAR, plus agressifs, n'ont pas été signalées. Pas moins de trois cartons rouges auraient dû être brandis contre les FAR. Al Basri, à lui seul, méritait double cartons sur des fautes graves contre Koné, une première fois et contre Metoualli, une seconde fois en seconde mi-temps. Un autre défenseur, en première mi-temps, méritait également d'être expulsé au moment où le juge de touche levait son drapeau, signalant la faute sur la ligne de la surface des réparations des FAR. Al Basri couvert par l'arbitre Achiri a agressé Koné avec son coude dans un premier temps, avant de stopper Metoualli qui filait seul vers le gardien, Al Basri était le dernier défenseur à faire la faute. Achiri a également encouragé les joueurs des FAR qui n'ont pas fait état de fair-play. Au moment où les Rajaouis ont fait sortir la balle en touche pour permettre à Koné, agressé et sur terre, de se soigner, les joueurs des FAR ont préféré ne pas faire la remise en jeu comme c'est connu dans l'éthique et l'esprit sportif dans le monde entier. Ils ont joué la balle entre eux pour rétablir l'équilibre face aux joueurs du Raja qui ne s'y attendaient pas. Achiri, fidèle à lui-même, a excellé en refusant un but valable pour le Raja, suite à un coup franc effectué dans les normes. Le public marocain est tellement habitué à ce genre de coup franc souvent validés en Europe, avec un spécialiste comme témoin, Messi du Barça qui en a exécuté à maintes reprises dans la Liga. Mais seul Achiri a d'autres avis. En somme, le Raja méritait mieux, mais le Niet de M. Achiri a prévalu… il l'a confirmé en fin de compte en sifflant la fin du match avant terme. Des cinq minutes du temps additionnel, Achiri n'en a fait jouer que trois et une dizaine de secondes. Quelle honte… Et dire que Achiri, ce referee «international» qui salit l'image de l'arbitrage marocain, n'est pourtant pas à sa première bourde. Tout le public casablancais et surtout wydadi se souviennent de son comportement des plus honteux, voici maintenant deux saisons, lorsqu'il avait offert une victoire inespérée à cette même équipe des FAR face au WAC qui était plus fort dans ce match. A tel point que Baddou Zaki, l'entraîneur WAC durant cette saison, avait perdu ses nerfs pour aller le miner de toutes les insultes… On se souvient également de ses bévues lors du match amical entre le WAC et l'Olympique Marseille à Casablanca, bêtises qui lui ont coûté un crachat sur le visage par le gardien français Barthez. Ce dernier lésé, n'a pourtant pas été gracié par la fédération française pour son geste déplacé et antisportif, voire obscène. Barthez avait, à l'époque, écopée d'une sanction de six mois de suspension. En France, on respecte le métier de football dans un pays qui pratique le professionnalisme… Au Maroc, on est malheureusement encore loin d'une pratique footballistique saine, à une période décisive et transitoire du football national, qui aspire aussi au professionnalisme à l'aube de l'an 2011… L'arbitrage, une des principales composantes du football national est toujours en cause.