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Un livre d'Alla Abdou-Rahman Al-Sheha : Le prophète, un modèle de la patience
Publié dans Albayane le 23 - 08 - 2010

Dans le cadre du mois sacré de Ramadan, nous poursuivons la publication du livre d'Alla Abdou-Rahman Al-Sheha, intitulé « Muhammad le Messager ».
En voici la sixiéme partie. J'ai testé ces deux signes et je te prends à témoin, ô Oumar que j'agrée Allah comme Seigneur,
l'Islam comme religion et Muhammad comme Prophète. Je te prends également à témoin que la moitié de ma richesse –je suis le plus riche parmi eux- est une aumône destinée à la communauté de Muhammad. Oumar dit : Ou destinée à une partie d'entre eux, car tu ne peux pas les satisfaire tous. Je dis : Ou à une partie d'entre eux. Oumar et Zaïd rentrèrent trouver le Messager d'Allah et Zaïd dit : Je témoigne qu'il n'y a point de divinité digne d'adoration en dehors d'Allah et que Muhammad est Son serviteur et Messager r. Il crut en lui, accepta sa mission et participa à plusieurs expéditions en compagnie du Prophète r. Ensuite, il mourut au cours de la bataille de Tabouk en plein combat –qu'Allah lui accorde la miséricorde.
Le plus grand exemple du pardon du Prophète est sans doute le fait que lorsqu'il entra victorieux à la Mecque et qu'on lui rassembla les gens de la Mecque parmi ceux qui lui avaient fait subir diverses sortes de préjudices et avaient causé son exil de son pays, il leur dit lorsqu'ils se rassemblèrent dans la Mosquée : «Qu'attendez-vous que je fasse de vous ?» Ils répondirent : meilleur frère généreux et fils d'un frère généreux. Il dit : « Partez, vous êtes libres».
La patience : Le Prophète fut un modèle de la patience. Avant le début de sa mission, il était patient face aux œuvres que faisait son peuple et à l'adoration des idoles à laquelle ce dernier s'adonnait. Après la proclamation de son message, il était patient espérant la récompense d'Allah face aux différents préjudices que lui infligeait son peuple à la Mecque premièrement, ensuite avec les hypocrites à Médine. Il était également un modèle de la patience lorsqu'il perdait des êtres qui lui étaient chers. Son épouse Khadîdja était morte de même que tous ses enfants, hormis Fatima, de son vivant. Son oncle Al Abbas était également mort. Dans toutes ces situations, il était patient espérant la récompense d'Allah. Anas ibn Malik a dit : «Nous entrâmes avec l'Envoyé d'Allah chez Abû Saïf, le forgeron, père nourricier d'Ibrahim. Le Messager d'Allah prit Ibrahim, l'embrassa et le flaira. Plus tard nous entrâmes encore chez Abû Saïf au moment où Ibrahim rendait le dernier soupir. Les yeux du Prophète se mirent à répandre des larmes, et comme Abdu Rahman ibn Awf lui disait : «Toi aussi, ô Envoyé d'Allah !» Il répondit : «Ô Ibn Awf, c'est un effet de la compassion». Puis, ses larmes se remettant à couler, il ajouta : «Les yeux pleurent et le cœur est triste ; mais nous ne disons rien qui ne puisse être agréable au Seigneur. Ô Ibrahim, nous sommes affligés d'être séparés de toi».
La justice et l'équité : Le Prophète était équitable dans toutes les affaires de sa vie, équitable dans la pratique de la législation d'Allah. Aïcha –qu'Allah soit satisfait d'elle- rapporte que les Quraychites eurent un jour à traiter le cas d'une femme Makhzoumite[70] qui avait commis un vol : «Nul, dirent-ils, ne saurait en parler à l'Envoyé d'Allah et avoir de l'influence sur lui si ce n'est Oussama , l'ami de l'Envoyé d'Allah. Oussama parla en faveur de cette femme à l'Envoyé d'Allah qui lui répondit : «Comment peux-tu intercéder quant il s'agit d'une des pénalités édictées par Allah ?» Puis, se levant, il fit le sermon suivant : «Ô hommes, ce qui a égaré ceux qui vous ont précédés, c'est qu'ils laissaient impuni le puissant qui volait, tandis que si le voleur était un misérable, ils lui appliquaient la peine criminelle. Je jure par Allah, si Fatima, la fille de Muhammad, volait, je lui ferais couper la main».
Le Prophète était équitable même quand il s'agissait du talion contre lui-même. Il est rapporté que Asyad ibn Khoudair était un homme vertueux, enjoué et avenant. Alors qu'il se trouvait (un jour) chez l'Envoyé d'Allah en train de s'adresser au gens et de leur faire rire, le Messager d'Allah le chatouilla dans la hanche. Alors, il dit : Tu m'as fait mal. Le Prophète dit : «Prends ta revanche » Il répondit : Ô Messager d'Allah, tu portes une tunique alors que je n'en portais pas. Il dit : Le Messager d'Allah souleva sa tunique et il l'étreignit, puis se mit à embrasser son flanc et dit : Puissent mon père et ma mère te servir de rançon, ô Messager d'Allah ; c'est ceci que j'ai voulu ».
La crainte d'Allah : Le Messager d'Allah était du nombre des gens qui craignaient le plus Allah et parmi ceux qui avaient le plus peur d'Allah. Abdullah ibn Mas'oud rapporte que le Prophète lui dit : «Récite-moi du Qur'an. –Te réciter du Qur'an ? lui répondis-je alors que c'est à toi, ô Envoyé d'Allah qu'il a été révélé. – C'est vrai» reprit-il. Je récitai la sourate «Les Femmes», mais, arrivé à ce verset : (Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin et que Nous te (Muhammad) ferons venir comme témoin contre ces gens-ci ?) [73], il me dit : «Cela suffit». Je me tournai alors vers lui et vis ses yeux déborder de larmes».
Aïcha –qu'Allah soit satisfait d'elle- rapporte que lorsque l'Envoyé d'Allah apercevait au ciel un nuage prometteur de pluie, il avançait et reculait, entrait et sortait, le visage altéré. Puis, lorsque la pluie se mettait à tomber, son inquiétude se dissipait. «Je lui fis part de ce fait, ajoute Aïcha ; et il me répondit : «C'est que je ne sais point s'il n'en sera pas de nous comme de ces gens qui, lorsqu'ils virent le nuage étalé s'avançant vers leurs vallées, dirent : ( Ce nuage nous donnera de la pluie. Au contraire ! c'est cela même que vous cherchiez à hâter : C'est un vent qui contient un châtiment douloureux, détruisant tout, par le commandement de son Seigneur». Puis, le lendemain on ne voyait plus que leurs demeures. Ainsi rétribuons-Nous les gens criminels).
La sobriété et la richesse de l'âme : Oumar ibn Al Khattab rapporte : «J'entrai chez le Prophète ; il était sur une natte sans que rien fût interposé entre son corps et la natte. Sa tête était appuyée sur un coussin de cuir rembourré de fibres de palmiers ; à ses pieds était un tas de feuilles de saule et à son chevet une outre était suspendue. Je vis sur son flanc l'empreinte laissée par la natte. Alors je me mis à pleurer. «Pourquoi pleures-tu ? me demanda-t-il – Ô Envoyé d'Allah, répondis-je, c'est parce que je compare la situation des Chosroês et des César à la tienne, alors que tu es, toi, l'Envoyé d'Allah – N'es-tu donc pas satisfait, répliqua-t-il, qu'ils aient, eux, les biens de ce monde, et que, nous, nous ayons ceux de la vie future ?».
Son amour du bien à tous les hommes y compris ses ennemis : Aïcha –qu'Allah soit satisfait d'elle-, épouse du Prophète a raconté qu'elle lui dit : «Y eut-il jamais pour toi journée plus pénible que celle de la bataille d'Ohod. – Certes, répondit-il, j'ai eu bien à souffrir de tes compatriotes, mais ce qui me fut le plus pénible de leur part, ce fut l'affaire d'al-Aqaba, lorsque, à l'exposé de mes demandes, Ibn Abdil Yalil ibn Abdul Kolal répondit par un refus catégorique. Je m'en retournai ne sachant trop où diriger mes pas, et ne recouvrai mes esprits qu'arrivé à Qarn-et-Tsa'âlib ; et alors, levant la tête, voilà que je vis un nuage qui me couvrait de son ombre, et, l'ayant considéré, voila que dedans j'aperçus Gabriel. Il m'appela et me dit : «Allah a bien entendu les propos de tes compatriotes, et les réponses qu'ils t'ont faites. Il a envoyé vers toi l'ange des montagnes pour que tu lui donnes au sujet de ces infidèles, quelque ordre qu'il te plaira». Et l'ange des montagnes, m'ayant appelé, me salua, me répéta ce qu'avait dit Gabriel et ajouta : «Que veux-tu ? Désires-tu que je fasse se replier sur eux les deux rocailleuses ? Non, répondis-je, car de leurs flancs, j'espère qu'Allah fera sortir des fidèles qui L'adorent seul, sans lui donner d'associés».
Ibn Oumar a dit : Lorsque mourut Abdullah ibn Oubei ibn Saloul, son fils Abdullah ibn Abdullah vint chez le Messager d'Allah et lui demanda de lui donner sa tunique afin que son père y soit enseveli. Il la lui donna, puis il lui demanda de prier sur son père. Oumar se leva alors et arrêta l'habit du Messager d'Allah puis dit : «Ô Messager d'Allah, vas-tu prier sur lui alors qu'Allah te l'a interdit ? Le Messager d'Allah dit : «Allah m'a plutôt laissé le choix en disant : (Que tu demandes pardon pour eux, ou que tu ne le demandes pas - et si tu demandes pardon pour eux soixante-dix fois - Allah ne leur pardonnera point), et je le ferai plus de soixante-dix fois. Il dit : C'est un hypocrite ; le Messager d'Allah pria sur lui et Allah révéla ce verset : (Et ne fais jamais la Salat sur l'un d'entre eux qui meurt, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe).
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(A suivre)


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