L'armée de l'entité sioniste a intensifié ses frappes sur la bande de Gaza dont l'une a tué dimanche 31 civils palestiniens dans leur maison, a indiqué une source hospitalière. « Les équipes de la défense civile (…) ont pu retrouver 31 morts et 20 blessés dans une maison appartenant à la famille Hassan, visée par les forces d'occupation israélienne dans le camp de Nousseirat », indique la Défense civile de Gaza, précisant que « les recherches de disparus continuent ». Des témoins ont indiqué que la frappe avait eu lieu au milieu de la nuit, vers 03H00 (00H00 GMT). L'armée israélienne a dit vérifier ces faits. Au huitième mois du début de l'agression sioniste, quelque « 800.000 » Palestiniens ont « été forcés de fuir » Rafah selon l'ONU pour s'entasser notamment à Khan Younès, plus au nord, depuis l'ordre d'évacuation sioniste le 6 mai, un jour avant l'entrée des chars israéliens dans l'est de cette ville surpeuplée où la communauté internationale craint pour la population civile. Avant l'aube, une frappe aérienne sioniste a touché la maison de la famille Hassan dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre), ont indiqué l'hôpital al-Aqsa et des témoins. « Nous avons reçu vingt morts et plusieurs blessés », a précisé l'hôpital. Des blessés, dont des enfants, ont été sortis des décombres de l'habitation, a rapporté l'agence palestinienne Wafa. Dans le nord du territoire palestinien assiégé et dévasté, l'hôpital Al-Ahli Arab a fait état de trois morts dans un raid sioniste sur une école abritant des déplacés dans l'est de la ville de Gaza. Des témoins ont rapporté des explosions et des combats continus toute la nuit à Jabalia, après que les forces d'occupation a ordonné l'évacuation de quartiers. Les négociations sur une trêve associée à une libération d'otages et à une augmentation des aides humanitaires à Gaza, sous l'égide de médiateurs internationaux, sont dans l'impasse. L'acheminement de l'aide humanitaire est quasiment à l'arrêt depuis que l'armée israélienne a pris et fermé le 7 mai le passage de Rafah à la frontière égyptienne, entrée cruciale pour ces aides dont le carburant indispensable aux hôpitaux et à la logistique humanitaire. Les livraisons sont aussi largement entravées aux passages côté israélien de Kerem Shalom et d'Erez. Malgré la mise en place d'une jetée temporaire par les Américains près de la plage de Gaza pour l'arrivée des aides, l'ONU et les organisations humanitaires répètent que seule l'ouverture des passages routiers peut garantir les nécessaires livraisons à grande échelle. Samedi, des Palestiniens se sont rués près de Nousseirat sur des camions transportant de l'aide transportée depuis la jetée américaine.