Fairouz EL Mouden Le consommateur continue de subir les pressions inflationnistes de tout bord. A sa grande déception, il constate que les prix de vente des grands fast-foods ont été révisés à la hausse ces derniers temps. Des hausses jugées encore une fois excessives voire même exagérées pour mettre à nu le pouvoir d'achat du consommateur. L'effet de contagion de la spirale inflationniste ne semble pas s'arrêter ou s'estomper de sitôt en l'absence d'une intervention efficace et efficience du gouvernement pour mettre en place des mesures coercitives afin de remettre de l'ordre dans la sphère économique et marchande. Est-ce l'effet domino ? Les hausses s'enchainent pour n'épargner aucun secteur d'activité. Avec des marges bénéficiaires déjà très élevées, le secteur de la restauration, notamment celui du café et des fast-foods, revoit à la hausse ses tarifs. Tous les menus sont touchés par une nette augmentation des prix. Des variations qui oscillent parfois à plus de 10 et 5 dirhams le seul hamburger ou menu. Le consommateur se trouve encore une fois pris en otage puisqu' aucune annonce préalable n'est communiquée aux clients avant la commande. La propagation est tellement rapide que le rapport de causalité n'est pas toujours vérifié ni confirmé. D'aucuns s'interrogent aujourd'hui sur la régulation de ce secteur à l'instar des autres secteurs d'activité qui échappent à toute supervision et qui profitent pleinement aux lobbies et intermédiaires, en l'absence de concurrence loyale. Le Marocain n'arrive plus à suivre les multiples hausses qui « se « décident et s'installent d'un jour à l'autre. Les hausses s'enflamment et inquiètent à plus d'un titre. Il n'y a de mystère à cela si le gouvernement refuse de réagir pour remettre de l'ordre dans les circuits économiques. Lutter contre l'inflation requiert une révision à la hausse généralisée des salaires..... le rythme devient vraiment insoutenable pour les classes les plus vulnérables et la classe moyenne qui frôle, à son tour, la vulnérabilité....