Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterrez a salué le Plan d'action de Fès pour son engagement à promouvoir la paix, la compréhension, le respect mutuel et les droits fondamentaux de tous les peuples. Dans un message, lu en son nom, mercredi à Fès, à l'ouverture des travaux du symposium international de haut niveau qui célèbre le 5ème anniversaire du Plan d'action pour les chefs et acteurs religieux visant à prévenir l'incitation à la violence pouvant conduire à des atrocités criminelles « Plan d'action de Fès », M. Guterrez a mis en avant l'importance de ce Plan qui a présenté les multiples voies à travers lesquelles les chefs religieux peuvent contribuer pour faire régner la paix et la stabilité. « Je me félicite de ce Plan pour son engagement à promouvoir la paix, la compréhension, le respect mutuel et les droits fondamentaux de tous les peuples, et pour avoir présenté les multiples voies à travers lesquelles les chefs religieux peuvent contribuer pour faire régner la paix et la stabilité », a souligné M. Guterrez. Il a mis en relief l'importance de « cet esprit de compassion et de coopération » à un moment où le monde est « en pleine tourmente, marqué par la faim et la haine, la pauvreté et les pandémies, les catastrophes, les inégalités et l'intolérance ». Le responsable onusien a, à cet égard, fait savoir qu'au niveau des Nations unies, ils œuvrent avec leurs partenaires religieux pour « rassembler les gens et construire des sociétés égalitaires où les droits humains de chaque personne sont pleinement respectés », appelant à continuer à œuvrer pour jeter des ponts entre les religions, et créer un monde plus pacifique et plus juste pour tous. Pour sa part, la secrétaire générale-adjointe et Conseillère spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la prévention du génocide, Alice Wairimu Nderitu a relevé l'importance de ce symposium, soulignant que le Plan d'action de Fès est un document « très important ». « Nous avons parcouru le monde entier avec ce plan d'action. Je me suis déplacée partout : au Bangladesh, en République centrafricaine, en Irak, en Bosnie-Herzégovine, en Allemagne, et dans de nombreux autres pays du monde pour discuter de ce document et de ce que nous pouvons en faire », a-t-elle fait savoir. Elle a, en outre, tenu à saluer le rôle du Maroc dans l'adoption de la résolution proclamant une Journée internationale de la lutte contre les discours de haine qui est le 18 juin de chaque année. « Nous sommes très reconnaissants au Royaume du Maroc pour toutes ses initiatives. Lorsque nous parlons de discours de haine, nous faisons référence également au plan d'action de Rabat sur l'interdiction de tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l'hostilité ou à la violence », a ajouté Mme Wairimu Nderitu.