Des eurodéputés ont appelé l'Union européenne à appuyer la politique migratoire humaine du Maroc, qui est un pays « crédible et fiable » dans la lutte contre les réseaux mafieux d'immigration illégale. Réagissant à la dernière tentative d'assaut groupé de migrants clandestins, issus de pays d'Afrique subsaharienne, contre la clôture métallique au niveau de la province de Nador, utilisant une violence inouïe, les parlementaires européens ont souligné l'impératif d'aider le Maroc à faire face à ces mafias internationales qui ne reculent devant rien. « Le Maroc est un partenaire stratégique pour l'UE. Les principaux coupables de la tragédie qui s'est produite à Mellila et des regrettables pertes en vies humaines sont les mafias internationales, qui organisent ces violentes attaques », a affirmé l'eurodéputé Petar Vitanov. Plaidant pour l'appui des efforts du Royaume, le parlementaire européen, Tomáš Zdechovský, a souligné, quant à lui, que ''le saut massif de 2000 migrants subsahariens à la frontière espagnole est une autre preuve que le Maroc est un partenaire crédible de l'Union européenne, qui souffre également de la pression migratoire''. Le vice-président de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE) au sein du Parlement européen, l'eurodéputé bulgare Ilhan Kyuchyuk, a appelé, de son côté, à soutenir ''la politique migratoire humaine du Maroc en Afrique''. « Nous devons appuyer le Maroc en tant que principal partenaire stratégique et fiable de l'UE pour lutter contre le trafic, les mafias et contrôler la migration irrégulière », a-t-il tweeté. Depuis la tentative d'assaut groupé contre la clôture métallique au niveau de la province de Nador, provoquant une bousculade énorme et des chutes mortelles du haut de la clôture, plusieurs voix en Europe ont appelé à accompagner l'action du Maroc, qui assume pleinement ses responsabilités dans la gestion migratoire, pour protéger ses frontières et freiner l'afflux des immigrés illégaux. Dernière réaction en date est celle du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, qui a plaidé pour le soutien du Maroc, qui souffre des conséquences du phénomène de l'immigration illégale. « Le Maroc, comme pays de transit, souffre du problème migratoire illégal, et nous devons l'aider à gérer les mafias de la traite des êtres humains et à contrôler les flux migratoires », a-t-il déclaré à la radio « Cadena Ser ». Le dernier bilan de la tentative de passage en force, où 140 éléments de la force publique ont été blessés à différents degrés, faisait état de 23 morts parmi les Subsahariens clandestins. Elle a été marquée par l'usage d'une violence inouïe par les candidats à l'immigration irrégulière face aux éléments des forces de l'ordre, qui ont agi avec professionnalisme et dans le respect des lois et des règlements. Armés de pierres, de matraques et d'objets tranchants, ces candidats à l'immigration clandestine ont opposé une résistance violente aux forces de l'ordre, mobilisés pour les empêcher de franchir la clôture.